« Ce serait bien que la question iranienne trouve une solution sans qu’Israël n’attaque les installations militaires sur son territoire », a déclaré le président des États-Unis, Donald Trump. Ses proches ont expliqué : « Le président est favorable à une augmentation drastique de la pression sur l’Iran, mais il préfère attendre avant d’envisager un recours militaire. »
JDN
Changer de cap ?
Le président des États-Unis, Donald Trump, semble changer de ton face à la République islamique d’Iran. Il a exprimé son souhait de parvenir à une solution avec l’Iran qui n’impliquerait pas une attaque militaire d’Israël contre les installations nucléaires iraniennes.
Lors d’une signature de nouveaux décrets présidentiels à la Maison-Blanche, Trump a déclaré : « Ce serait bien que la question iranienne trouve une solution sans qu’Israël n’attaque les installations militaires sur son territoire. »
Ce soir, Yaron Avraham a rapporté sur Channel 12 News qu’un message clair a récemment été transmis par des hauts responsables de l’administration Trump à des dirigeants israéliens au sujet d’une éventuelle attaque militaire contre les installations nucléaires iraniennes. « Le président est favorable à une augmentation drastique de la pression sur l’Iran, mais il souhaite attendre avant d’envisager le volet militaire » ont-ils expliqué.
« Il n’a pas l’intention d’ouvrir son mandat par une nouvelle guerre au Moyen-Orient. »
Selon ces responsables américains, une partie du cercle proche du président Trump est opposée à l’idée d’une attaque sur les installations nucléaires iraniennes. « Trump lui-même est mal à l’aise avec cette idée, » disent-ils. « Il souhaite parvenir à un accord extrêmement strict qui empêchera l’Iran d’obtenir une arme nucléaire et estime qu’il pourra obtenir un consensus avec l’Iran, » ont-ils ajouté. « Mieux encore, il est convaincu que les Iraniens se précipiteront à la table des négociations sous sa direction. »
Un responsable israélien a déclaré aujourd’hui : « Je ne vois pas l’administration Trump recourir à la force au début de son mandat, avant d’avoir essayé d’autres approches. Cela ne correspond pas à sa vision selon laquelle les guerres ont commencé sous Biden et qu’il est là pour les terminer. »
Si le « grand patron » l’exige…
