L’opération “Mur de Fer” : la riposte de Tsahal face à une menace grandissante
Lancée à Jénine, l’opération militaire “Mur de Fer” menée par l’armée israélienne vise à neutraliser les capacités des groupes terroristes actifs dans cette région stratégique du nord de la Samarie. Cette offensive intervient dans un contexte marqué par la libération massive de détenus palestiniens, une conséquence directe du récent accord de cessez-le-feu à Gaza.
Le choix du moment pour cette intervention n’est pas fortuit. Les autorités israéliennes anticipent les répercussions de la libération de centaines de prisonniers, dont certains condamnés pour des activités terroristes. Selon l’armée, cette mesure pourrait galvaniser les groupes extrémistes et intensifier leur activité, mettant en péril la stabilité de la Cisjordanie.
La menace croissante en Cisjordanie
Les responsables de la sécurité israélienne surveillent de près les efforts continus du Hamas et du Jihad islamique, souvent soutenus par l’Iran, pour déstabiliser la région. La création d’infrastructures militaires et la planification d’attaques terroristes figurent parmi leurs priorités. Une série d’incidents récents, comme l’attaque meurtrière à al-Funduq ayant coûté la vie à deux femmes et un policier, illustre cette menace croissante.
Zakaria Zubeidi, figure emblématique et controverse
Parmi les prisonniers libérés, Zakaria Zubeidi (notre photo), ancien chef des bataillons Tanzim du Fatah, occupe une place centrale. Acteur clé de la seconde Intifada, il est connu pour avoir orchestré plusieurs attentats meurtriers, dont celui de Beit She’an. Son évasion spectaculaire de la prison de Gilboa en 2021 a renforcé sa stature symbolique auprès des factions armées palestiniennes. Bien qu’il soit affilié au Fatah, son influence s’étend également au Hamas et au Jihad islamique, faisant de lui une figure potentiellement déstabilisatrice.
L’opération “Mur de Fer” vise à infliger un coup sévère aux capacités opérationnelles des organisations terroristes. L’armée s’efforce de démanteler leurs réseaux, de détruire leurs arsenaux et de limiter leur recrutement. Aucune échéance précise n’a été communiquée, mais les forces israéliennes entendent maintenir la pression jusqu’à ce que les objectifs soient atteints.
En lançant cette offensive, Israël cherche non seulement à contenir les répercussions de la libération des détenus, mais aussi à dissuader toute nouvelle escalade orchestrée par ses ennemis régionaux. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la sécurité nationale face à des défis croissants en Cisjordanie.
Jforum.fr
