L’espoir – Hatikva

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D’après l’article en hébreu d’Amichai Attali, paru dans le quotidien Yedioth A’haronot, début 2025.

par Klod Frydman

Israël était sans espoir au commencement de l’année 2024. Il était clair pour chaque Israélien que nous ne représentions même pas la moitié d’une tête d’épingle sur la carte du monde. Auparavant nous étions une nation qui se comparait parfois à Samson, le héros.

Au matin du 23 octobre 2023, nous avons changé d’avis. Seul le renfort de deux gigantesques porte-avions envoyés par les États-Unis a réussi à calmer quelque peu notre angoisse. Mais même alors, il était clair que nous étions seuls, que nous n’avions aucune chance seuls et que peut-être, dans le meilleur des cas, nous deviendrions un nouveau protectorat américain.

Début 2024, deux mois et demi après le massacre et l’enlèvement de masse, nous restions sidérés. Personne, il y a un an, n’aurait pu imaginer la situation dans laquelle nous sommes à l’aube de 2025 après une série d’événements qui, d’un point de vue historique ne sont pas inférieurs aux acquis de la guerre d’Indépendance ou de celle des Six Jours qui ont fait de nous une puissance régionale.

Il y a un an, nous avons évacué nos villes et villages du sud et du nord. Nous étions terrifiés par les pièges et les tunnels construits dans la bande de Gaza. Nous n’osions pas entrer dans une confrontation totale avec le Hezbollah, notre ennemi du nord, car il était clair que cela coûterait la vie à des milliers d’Israéliens et qu’après cela, l’horizon de Tel Aviv et de Haïfa serait anéanti.

Il y a un an, personne ne rêvait de ce qui est arrivé à l’armée syrienne d’Assad. Des générations de soldats de Tsahal se sont entraînées pour une guerre terrible contre elle et, il y a trois semaines, elle s’est écroulée en trois jours sans aucune résistance.

Tout cela est arrivé parce que notre peuple s’est révélé être celui qui se mobilise au moment de vérité et se jette dans le feu pour sauver des frères qu’il ne connaît même pas personnellement. Cela s’est produit parce qu’Israël a pris l’initiative et parce que nous avons pris la responsabilité de notre destin.

Oui, cela nous a coûté un énorme prix du sang, près de 2 000 familles endeuillées, des milliers de blessés et, à l’heure actuelle, encore 100 personnes kidnappées pour lesquels nous sommes prêts à fournir un effort énorme, y compris à payer un prix élevé, pour les libérer.

Oui, nous avons encore devant nous un énorme défi : reconstruire la société israélienne, renouveler l’alliance et la confiance entre les différentes communautés et entre nous et nos dirigeants.

Mais tout ce qui s’est passé cette année prouve que cela ne dépend vraiment que de nous !

Si nous sommes bienveillants les uns envers les autres et vraiment fidèles, sincèrement, à notre devoir, aux tâches qui nous incombent, à la lutte contre l’ennemi, à la construction et à la restauration de l’intérieur, « si D’ le veut, après tout et malgré tout, notre espoir ne sera pas vain ».

Après le désespoir dans lequel nous a plongés le pogrom du 7 octobre 2023 et l’indifférence voire l’hostilité du monde qui lui ont succédé, la résilience dont a toujours su faire preuve le peuple juif a permis à Israël de reprendre le dessus au sein d’un nouveau Moyen-Orient qu’il aura contribué à se libérer de ses dictatures. KF

Klod Frydman, MABATIM.INFO

NDRL : Pas faux, mais incomplet, très incomplet : il pourrait y avoir encore d’autres éléments qui puissent nous amener à une solution généralisée, comme par exemple un vrai retour vers la compréhension que c’est l’Eternel Qui dirige le monde, et en particulier ce qui se passe avec le peuple d’Israël dans cette partie du globe…

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