Ceux qui sont censés être libérés, ou rendus, en une première phase : 11 personnes qui séjournaient ou travaillaient à Nova, 4 soldats, dont deux tankistes et un combattant de la brigade Golani, 7 personnes enlevées le 7 octobre dans des kibboutzim, y compris deux paires de frères et sœurs.
Ynet
L’accord est sur le point d’être conclu, mais lors de la première phase, au moins, 22 otages israéliens encore en vie, 36 corps, ainsi que des otages thaïlandais et népalais resteront en captivité à Gaza. « Nous les avons abandonnés trop longtemps, il est interdit de laisser quiconque derrière. »
« L’accord sur les otages est sur le point d’être conclu, » a déclaré hier soir (lundi) le président des États-Unis, Joe Biden. « Les négociations à Doha sont à un stade très avancé, des progrès ont été réalisés dans tous les aspects de l’accord, » ont annoncé cette nuit les responsables de la gestion des otages aux familles.
Cependant, malgré un accord qui semble enfin à portée de main, même après 466 jours de captivité à Gaza, des dizaines d’otages et de corps resteront derrière une fois l’accord conclu – au moins lors de la première phase.
Selon tous les rapports, le plan actuellement discuté prévoit la libération de 33 otages – d’abord des femmes et des enfants, puis des hommes âgés et quelques jeunes adules. Ces 33 otages ne sont pas considérés comme décédés, bien qu’il soit possible que certains ne soient plus en vie. En tout état de cause, Israël se prépare à recevoir également des corps dans le cadre de cet accord. Parmi les autres otages, il y a 36 personnes considérées comme décédées, 7 étrangers et 22 otages israéliens vivants, mais s’ils reviennent dans le cadre de l’accord, ce ne sera certainement pas lors de la première phase.
La direction des otages a déclaré que « les négociations portent sur tous les otages sans exception », mais a précisé que les derniers jours ont été consacrés aux détails de la première phase de l’accord. Les négociations sur les détails de la phase 2 devraient commencer le 16e jour de l’accord, après avoir confirmé que sa mise en œuvre se déroule comme convenu et que des otages commencent à être libérés.
Ce matin encore, le comité des familles a exigé « un accord global garantissant le retour de tous les otages – les vivants pour être réhabilités et les morts pour recevoir un enterrement digne dans leur pays. »
