« L’enfer s’abattra… » : Donald Trump prépare un plan musclé face au Hamas
Dans une interview très attendue sur Fox News, le vice-président élu J. D. Vance a détaillé hier soir les mesures envisagées par Donald Trump pour régler la crise des otages à Gaza. Derrière la formule choc « l’enfer se déchaînera » si le Hamas ne libère pas les captifs avant l’investiture du 20 janvier, un plan en deux volets se dessine, avec des implications majeures pour la région.
Selon les premières indications, la stratégie de Trump repose sur deux axes principaux. Le premier consiste à accorder à Tsahal (l’armée israélienne) une liberté totale pour détruire les dernières divisions du Hamas encore actives à Gaza. Malgré les efforts déployés, deux brigades du groupe résistent toujours, freinant les opérations en raison de la présence de 98 otages.
Le second volet vise à instaurer des sanctions économiques drastiques contre les entités finançant le terrorisme au Moyen-Orient. Bien que les détails restent confidentiels, ces mesures pourraient surpasser celles de l’administration Biden, qui avait déjà ciblé des dirigeants du Hamas avec des mandats d’arrêt internationaux. Ce durcissement symboliserait un retour à une politique extérieure « sans concession », selon les proches de Trump.
Une critique implicite de l’administration actuelle
J. D. Vance n’a pas manqué de pointer du doigt ce qu’il perçoit comme des lacunes dans la gestion de la crise par Joe Biden. « Le leadership véritable, c’est celui que Donald Trump a incarné pendant quatre ans et qu’il poursuivra dans son prochain mandat », a-t-il déclaré.
Cette rhétorique s’inscrit dans une stratégie visant à présenter Trump comme le garant d’une Amérique forte et proactive sur la scène internationale, à l’inverse d’une administration actuelle jugée trop prudente.
Des conséquences militaires et diplomatiques
Sur le terrain, les perspectives restent incertaines. Tsahal fait face à des défis opérationnels majeurs, la priorité étant d’éviter des pertes parmi les otages tout en affaiblissant les forces restantes du Hamas. Cependant, les menaces de représailles évoquées par Trump pourraient inciter le groupe armé à revoir sa position, de crainte des conséquences d’une offensive renforcée.
Par ailleurs, Mick Waltz, futur conseiller à la sécurité nationale, a promis des « réponses immédiates et décisives » en cas d’attaque contre des citoyens américains à l’étranger, renforçant ainsi l’image d’une posture américaine inflexible.
Un effet déjà perceptible ?
D’après J. D. Vance, les récentes évolutions dans les négociations avec le Hamas seraient largement dues à la crainte des représailles annoncées par Trump. Même si une résolution devait être obtenue avant son investiture, Vance estime que ce serait avant tout le résultat de la « peur absolue » inspirée par l’ancien président.
Alors que le compte à rebours vers le 20 janvier se poursuit, le plan annoncé pourrait redéfinir les équilibres de pouvoir au Moyen-Orient, tout en réaffirmant la volonté de Donald Trump de projeter une image de force sur la scène internationale.
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