Mystère des drones : la Maison-Blanche essaie de rassurer, Trump réclame plus d’informations
Alors que les témoignages se multiplient sur les réseaux sociaux, le président élu américain a jeté de l’huile sur le feu, lundi, assurant que «le gouvernement sait ce qui se passe».
«Le gouvernement sait ce qui se passe», a dit le républicain, qui prendra le pouvoir le 20 janvier, pendant une conférence de presse dans sa résidence de Floride. «L’armée sait et le président sait. Mais pour une raison ou une autre, ils veulent garder le suspense», a déclaré le milliardaire de 78 ans, jugeant qu’il «se passait quelque chose d’étrange». Donald Trump a affirmé qu’il renonçait par précaution à se rendre le week-end prochain dans son golf de Bedminster, situé à l’est de New York, assurant que les drones étaient «très proches» de cet endroit. John Kirby a souligné que ce golf faisait déjà l’objet d’une mesure d’interdiction de survol.
«Il y a plus d’un million de drones légaux dans le pays et chaque jour plusieurs milliers volent de manière légale et autorisée», que ce soit pour des loisirs, pour des activités économiques ou pour des opérations de maintien de l’ordre, a-t-il ajouté. Le porte-parole a précisé que les appareils aperçus dans le nord-est du pays étaient à la fois des drones, des avions, des hélicoptères et même des «étoiles» confondues avec des drones, en martelant que les autorités n’avaient «détecté aucune anomalie ni aucun risque pour la sécurité».
Une polémique a enflé ces derniers jours autour de la multiplication de signalements de drones ou d’appareils volants non identifiés par des habitants des régions de New York ou du New Jersey, sur laquelle les autorités nationales sont accusées de ne pas fournir de réponse suffisante. Des vidéos de lumières dans le ciel circulent sur les réseaux sociaux et certains élus républicains ont évoqué, sans les étayer, des menaces venues d’États étrangers. Il y a un an et demi, les États-Unis avaient abattu un ballon venu de Chine, et qui menait selon eux des opérations d’espionnage, ce que Pékin a contesté.