Selon des rapports des médias britanniques, un drone de la Royal Air Force (RAF) a tiré deux missiles Hellfire sur un ingénieur en armes biologiques affilié à Daech dans le nord de la Syrie. L’attaque a été menée après qu’il a été établi que les lois sur les droits de l’homme empêchaient son arrestation.
Ma’ariv
La gouvernement britannique a reçu des informations sur cet ingénieur, un citoyen yéménite, en décembre 2022. L’homme se trouvait dans un village du nord de la Syrie et était soupçonné de posséder des dispositifs contenant des détails sur le réseau terroriste ou des plans pour une attaque future. Cependant, les autorités britanniques craignaient que, selon la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH), il ne soit pas possible de le détenir ou de l’extrader vers le Royaume-Uni, faute d’accord d’extradition avec la Syrie et en raison des risques de torture dans ce pays. En conséquence, il a été décidé de l’éliminer par un drone.
Ce cas a suscité un débat public sur l’impact des lois sur les droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme. Robert Jenrick, ancien candidat à la direction du Parti conservateur, a déclaré que ces lois obligent les forces d’élite britanniques à « tuer au lieu d’arrêter » les terroristes.
L’ancien ministre de la Défense, Ben Wallace, a ajouté que dans des cas similaires, il préférait un procès au Royaume-Uni à une élimination, tout en soulignant la complexité juridique qui entoure de telles opérations.