Le sénateur du Texas, Ted Cruz, a dénoncé les dessous de la « trêve » annoncée avec le Liban, affirmant qu’il ne s’agissait pas d’un accord de paix. Il a souligné la persistance du Hezbollah et les efforts constants de l’Iran pour déstabiliser Israël.
Ma’ariv
Une trêve controversée
À la suite de l’annonce de l’entrée en vigueur de la trêve avec le Liban ce matin, Ted Cruz a vivement critiqué ce développement, qualifiant la décision de « point bas historique pour la politique étrangère des États-Unis ». Il a accusé l’administration Biden d’avoir exercé des pressions sur Israël, menaçant de bloquer des livraisons d’armes essentielles et d’imposer un embargo international sur les armes afin de forcer Israël à accepter cet accord.
Dans une déclaration officielle, Cruz a déclaré :
« Nos partenaires israéliens ont obtenu d’énormes succès militaires contre le Hezbollah, une organisation terroriste soutenue par l’Iran. Ces victoires comprennent l’élimination de milliers de combattants du Hezbollah, la destruction de toute sa chaîne de commandement et le démantèlement de ses infrastructures à travers le Liban. Ces actions ont directement contribué à la sécurité nationale des États-Unis, notamment en éliminant des leaders terroristes responsables de la mort de centaines d’Américains. »
Des intérêts américains et israéliens liés
Cruz a expliqué que la relation entre les États-Unis et Israël est au cœur des intérêts américains au Moyen-Orient. « La politique des États-Unis devrait fournir un soutien militaire et diplomatique inébranlable à Israël pour garantir sa pleine sécurité. »
Cependant, il a exprimé sa profonde inquiétude quant aux pressions exercées par l’administration Obama-Biden pour réduire la liberté d’action militaire d’Israël et limiter sa capacité à se défendre. « Ces pressions visent à garantir que le Hezbollah et d’autres organisations terroristes soutenues par l’Iran restent intacts au Liban, tout en entravant les futures capacités d’Israël à agir en légitime défense. »
Un affaiblissement de la position d’Israël
Cruz a accusé l’administration Biden d’affaiblir la sécurité d’Israël tout en renforçant l’influence de l’Iran dans la région. Il a déclaré : « En imposant cette trêve à Israël, l’administration Biden a pris des mesures qui affaiblissent la position d’Israël et consolident l’influence iranienne. »
Les inquiétudes concernant la CPI et les sanctions
Le sénateur a également abordé la question des mandats d’arrêt émis contre le Premier ministre Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Galant. Il a rappelé avoir récemment mené une initiative avec dix autres sénateurs, menaçant de reconsidérer les relations des États-Unis avec l’ONU si des mesures supplémentaires étaient prises contre Israël.
« Toute personne impliquée dans ces décisions à la CPI devrait faire face à des sanctions américaines », a-t-il affirmé.
Un équilibre fragile
En conclusion, Cruz a averti que bien que la trêve puisse offrir un répit temporaire, la situation reste instable. Il a souligné qu’Israël doit rester vigilant face au Hezbollah et aux efforts de l’Iran.
« Les restrictions imposées à Israël ont été rejetées par nos partenaires. Le Premier ministre Netanyahou a déclaré qu’Israël maintient sa pleine liberté d’action pour contrer le Hezbollah si l’organisation attaque Israël ou tente de reconstruire ses infrastructures terroristes. »
Cruz a terminé en réaffirmant son engagement à travailler avec l’administration et le Congrès pour garantir qu’Israël puisse continuer à agir librement dans sa défense.