Itamar Ben Gvir aux familles des otages : « Je ne suis pas prêt à libérer un millier de Sinwars »

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Lors d’une réunion de la commission de la sécurité nationale à la Knesset, des représentants des familles des otages se sont confrontés au ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir. Einav, la mère de Matan Tsangauker, otage à Gaza, a demandé : « Pourquoi ne pas conclure un accord pour libérer les otages ? Qu’y a-t-il de si dangereux si Tsahal se retire aujourd’hui de Gaza ? ». Le ministre a répondu : « Vous devez comprendre qui nous libérons. »

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Un débat houleux à la Knesset

La réunion, tenue ce mercredi, a été marquée par des échanges intenses. Le ministre Ben Gvir était présent pour présenter son plan, mais des tensions sont rapidement montées entre lui et les familles des otages, ainsi qu’avec certains députés.

Einav Tsangauker a interpellé le ministre avec émotion :
« Mon fils pourrit en captivité, vous ne me rendez pas service. Vous êtes ici parce que je paie votre salaire. Ramenez mon fils, bon sang ! » Elle a ajouté : « Si c’était votre fils en captivité, je serais dans la rue pour le ramener. Nous devons ramener les 101 otages aujourd’hui, et cela nécessite un accord global qui inclut une trêve. »

Les accusations des familles

Guilad Korengold, le père de Tal Shoham, otage à Gaza, a également confronté Ben Gvir :
« Le sang des soldats tombés est aussi sur vos mains. Pourquoi êtes-vous contre la libération des otages ? Vous portez une kippa, mais cela ne fait-il pas partie de vos valeurs ? »

Ben Gvir a insisté : « Lors de l’accord Shalit, et c’est regrettable qu’on n’ait pas écouté mon avertissement, Sinwar a été libéré. Je ne suis pas prêt à libérer un millier de Sinwars. »

Les critiques à l’encontre du gouvernement

La députée Merav Cohen (Yesh Atid), qui a vivement critiqué Ben Gvir, a été expulsée de la salle après lui avoir dit : « J’ai honte de vous. » Avant de quitter, elle a ajouté : « À cause de votre incompétence, des gens meurent chaque jour en Israël. »

Une détresse palpable

Einav Tsangauker a conclu avec douleur :
« 418 jours que les otages souffrent en captivité. Vous frottez vos mains de satisfaction pendant que nous vivons un enfer. C’est votre responsabilité de les ramener. »

La discussion a mis en lumière la profonde division entre le gouvernement et les familles des otages sur la manière de gérer la crise actuelle.

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