Le post complet
« Plus le temps passe, plus l’affaire Feldstein et la fuite d’information apparaissent comme étant gonflées hors de toute proportion. Un système secret qui se voit comme l’unique garant de la sécurité nationale s’emballe pour une affaire de discipline administrative. Et le système judiciaire, censé superviser les services de sécurité, se plie sans exercer une critique judiciaire appropriée.
Je vais commencer par dire ceci : une partie du problème de notre génération réside dans une attente de criminalisation des questions morales, simplement parce que le niveau moral des gens est si bas. Mais ce n’est pas la solution.
La gestion des otages par Netanyahou est une honte. Il a décidé de les laisser mourir à Gaza. Cela ne l’intéresse absolument pas. Chaque otage mort représente une charge en moins pour lui. Alors qu’Israël pleurait le meurtre de six otages en août, Netanyahou était occupé avec ses manœuvres politiques. Mais cela relève d’un problème moral, pas d’un problème criminel.
Le Premier ministre a le droit d’agir en laissant les otages à Gaza. J’ai le droit de lui souhaiter tout le malheur du monde. Mais nous parlons ici de l’utilisation de l’un des pouvoirs les plus extrêmes de l’État : la privation de liberté d’une personne. J’ai des informations, interdites à la publication, qui expliquent pourquoi cette fuite particulière a fait réagir si fortement les systèmes de sécurité militaire. C’est une bonne chose qu’ils aient enquêté, qu’ils aient trouvé la source de la fuite, et qu’ils expulsent l’adjudant responsable de Tsahal.
Tsahal dispose de ses propres autorités d’enquête et de lois militaires spécifiques, adaptées à des cas comme celui-ci. Mais ici, ils ont impliqué la police secrète. Pour quoi faire ? Je pense que les agents du Shin Bet croient sincèrement qu’il s’agit d’un crime grave contre la sécurité nationale. Mais ils vivent dans l’ombre et souffrent parfois d’une vision tunnel.
Tout ne met pas en péril la sécurité nationale. Même s’il y a un certain dommage – ce qui est probable – cela ne signifie pas que le ciel est tombé. Ce n’est pas un espion iranien transmettant des secrets nucléaires. Ce sont quelques personnes ayant fait preuve de mauvais jugement. L’adjudant et Feldstein agissaient dans un contexte : depuis le début de la guerre, il y a un flot constant de fuites. La presse a publié de nombreux documents liés au programme ‘Homath Yericho (Mur de Jéricho) et des correspondances internes d’Aman (la direction des renseignements militaires) habituellement impossibles à obtenir. C’est la guerre, et la marmite bouillonne.
Le Shin Bet dispose d’outils très draconiens pour protéger la sécurité nationale. Ces outils doivent être soumis à une supervision rigoureuse pour garantir qu’ils sont utilisés à bon escient. Malheureusement, cette supervision fait défaut, surtout du côté des juges. Pour mémoire : Anat Kam, qui avait divulgué de nombreux documents, n’a pas passé un seul jour en détention. Pendant toute la durée de son enquête et de son procès, elle était assignée à résidence.
Le Shin Bet traite cette affaire comme s’il avait découvert des espions iraniens infiltrés dans Tsahal, alors qu’il s’agit simplement de personnes irresponsables. L’outil de privation de contact – qui isole un suspect pendant son interrogatoire – est justifié pour les terroristes ou les espions expérimentés, préparés mentalement et idéologiquement aux interrogatoires. Ce n’est clairement pas le cas de Feldstein. Rien ne justifiait de lui interdire tout contact, ni à lui, ni à l’adjudant, ni à personne d’autre. S’ils n’espionnaient pas pour le Hamas, cela ne correspond tout simplement pas à l’intention du législateur.
La facilité avec laquelle des prolongations de détention et des ordonnances de privation de contact sont accordées est préoccupante. Les juges agissent comme un tampon d’approbation pour les autorités de sécurité. Ils ont peur de suspendre des enquêtes et de renvoyer les gens chez eux. Ces juges prétendent surveiller les enquêtes et réduire la durée des détentions, mais c’est un leurre. On demande sept jours pour obtenir cinq, et tout le monde est satisfait.
L’élimination des juges activistes comme Aharon Barak a laissé place à des juges soumis et dociles, qui ne défendent pas les droits humains et ceux des accusés. J’attends avec impatience de voir ce qui a été écrit dans l’ordonnance de privation de contact. Quelle était la justification pour ce cirque ? Et ne vous inquiétez pas, les juges que Yariv Levin veut nommer ne seront pas plus indépendants. Au contraire, ils seront encore plus soumis.
Si l’on fait abstraction de tout le bruit autour de cette affaire, il s’agit d’une fuite vers un média étranger d’informations pas particulièrement sensibles, enrobées dans des interprétations motivées par la cruauté politique de Netanyahou. Au pire, une infraction mineure. Je pense que criminaliser des négligences est une erreur, et cela ne repose pas sur les fondements philosophiques du droit pénal et des objectifs sociaux qu’il est censé servir. On pourrait même argumenter que le fait que Ronen Bar (chef du Shin Bet) n’ait pas mobilisé toute l’armée en recevant les renseignements le 7 octobre constitue, au minimum, une négligence criminelle ayant causé des décès. »
A) C’EST UNE VERITABLE AFFAIRE DREYFUS.
UN INNOCENT SERT DE VICTIME POUR CACHER BIEN PIRE DE LA PART DE CEUX QUI L’ACCUSENT…
B) LA FAÇON DONT CET INNOCENT SINCÈREMENT AU SERVICE DE LA NATION A ÉTÉ KIDNAPPÉ MIS AU SECRET ET TORTURÉ PSYCHOLOGIQUEMENT EST DIGNE DE LA GESTAPO OU DU KGB.
C) CE SONT LES MÊMES RESPONSABLES TROUBLES, TRÈS TROUBLES, QUI ONT FAIT LIBÉRER UNE CENTAINE DE TORTIONNAIRES DU ‘HAMAS AU MOIS DE MAI ET JUIN 2024. SANS CONTREPARTIE !!!
Pile au moment des ultimes négociations avec SINWAR…
Ultimes parce que après HM a livré ce tortionnaire immonde des tunnels à nos vrais soldats. (C’est à dire pas à ce haut commandement anti Torah anti sioniste, trouble, très trouble, ce haut commandement de Tsahal au service de Biden Kamala et Obama).