Nasrallah doit se retourner dans sa tombe : le Hezbollah cède et annonce une concession dramatique

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Dans une interview approfondie, le professeur Amatzia Baram, expert en relations internationales et en sécurité nationale, a partagé ses points de vue avec « Maariv » ce mardi sur l’accord en cours de négociation, les pressions exercées sur le Hezbollah, et les défis de sa mise en œuvre. Selon lui, il s’agit d’un moment crucial, mais Israël doit adopter une position encore plus ferme face aux menaces futures.

D’après les médias libanais, l’accord implique une refonte majeure des forces internationales surveillant la frontière. La nouvelle force sera dirigée par les États-Unis et la France, et ne se fondera pas sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité en vigueur depuis la seconde guerre du Liban. De plus, les exigences d’Israël incluent non seulement l’éloignement du Hezbollah au nord du fleuve Litani, mais aussi la destruction de toutes les infrastructures de l’organisation au-delà de cette ligne.

« Ce n’est pas un accord ordinaire, » insiste le professeur Baram. « Cette fois, Israël exige des conditions plus agressives – non seulement repousser le Hezbollah physiquement, mais s’assurer que ses installations et infrastructures soient totalement détruites. C’est une montée en puissance significative dans la stratégie de sécurité d’Israël face au Hezbollah. »

Le professeur Baram évoque l’attitude du Hezbollah face à cette proposition, soulignant qu’elle crée une situation complexe pour l’organisation. « Je pense que le Hezbollah prend cette proposition au sérieux, car il est en difficulté. Il rencontre des problèmes énormes – militaires, économiques et politiques – et il comprend que la poursuite de la guerre lui nuit plus qu’à Israël. »

Il précise que le Hezbollah a fait une concession majeure en s’éloignant de la ligne de son leader, Hassan Nasrallah, qui avait uni les fronts de Gaza et du Liban. « C’est une concession énorme. Le Hezbollah, avec le soutien de l’Iran, est prêt à séparer les deux fronts. L’Iran a même donné au Hezbollah l’autorité de décider des conditions de manière indépendante. C’est un changement important qui montre la gravité de leur situation. »

« Être prêt à séparer l’Iran du Hezbollah – c’est une énorme concession, Nasrallah les avait unis, » souligne Baram.

L’un des points de discorde principaux de l’accord est une lettre américaine remise à Israël, qui donne légitimité aux opérations militaires israéliennes au Liban en cas de violations. « Cette lettre est la pierre angulaire de la stratégie israélienne, » explique le professeur Baram. « Ce n’est pas une partie officielle de l’accord que le Hezbollah et le Liban doivent signer, mais un appendice qui permet à Israël d’intervenir militairement en cas de trafic d’armes ou de retour du Hezbollah à la frontière. »

Cette lettre suscite une vive opposition du Hezbollah. « Le Hezbollah considère cette lettre comme une atteinte à la souveraineté libanaise, » affirme Baram. « Cependant, Israël doit s’assurer que cette lettre reste en vigueur, car sans elle, il est impossible d’empêcher le retour du Hezbollah à la frontière. »

Selon le professeur Baram, si le Hezbollah continue de s’opposer aux conditions de l’accord, Israël devra intensifier la pression militaire. « Le principe est clair : une pression militaire accrue sur la population chiite au Liban peut amener le Hezbollah à céder et à accepter les conditions. C’est totalement différent de Gaza, où la pression militaire ne permet pas de libérer des otages, mais au Liban, cela fonctionne. »

Baram ajoute que la pression militaire doit cibler les infrastructures et les zones stratégiques du Hezbollah. « Pendant deux ou trois semaines, ils respecteront peut-être l’accord, mais ils recommenceront à faire passer des armes via Beyrouth ou la Syrie vers la frontière. La lettre américaine permet à Israël d’intervenir même au-delà du Litani, si nécessaire – que ce soit par l’aviation ou des troupes au sol. »

L’un des critères qu’Israël doit exiger, selon Baram, est d’empêcher le retour des habitants dans les villages de la première ligne de la frontière. « Ces villages étaient de véritables bases militaires. Il est interdit de permettre leur retour, » dit-il fermement. « Les villages adjacents à la clôture étaient des foyers d’activité du Hezbollah, et Israël doit s’assurer qu’ils ne reviennent pas. »

Baram précise que cette exigence ne fait pas officiellement partie de l’accord, mais elle est cruciale pour la sécurité d’Israël. « Nous ne devons pas répéter les erreurs du passé, où nous avons toléré des violations continues par peur de la guerre. Cette fois, Israël doit prendre le risque et agir avec détermination. »

Le professeur Baram conclut qu’Israël doit s’assurer que l’accord soit appliqué dans son intégralité, y compris les autorisations pour des actions militaires américaines. « La lettre américaine n’est pas seulement un document – c’est l’autorisation qui permet à Israël d’agir. Il ne suffit pas que la lettre existe – il faut un gouvernement déterminé à l’appliquer et à ne tolérer aucune violation. »

Selon lui, le Hezbollah cherchera tôt ou tard à enfreindre l’accord. « Ce qui est décisif, ce n’est pas seulement l’accord, mais la volonté d’Israël de se battre pour son application. Nous ne pouvons pas nous permettre de revenir à la situation de 2006, où nous avons renoncé à des principes fondamentaux par crainte d’un nouvel affrontement. »

1 Commentaire

  1. POUDRE AUX YEUX POUR NOUS FAIRE GOBER UN ACCORD TRAITRE STYLE OSLO NOUS DEPOSSÉDANT DU CONTRÔLE DE NOS FRONTIÈRES ET NOUS FAISANT RETOURNER À UNE SITUATION IDENTIQUE À CELLE QUI A PRÉCÉDÉ LE 7 OCTOBRE.

    QUI A ENCORE CONFIANCE EN HOKHSTEIN ENVOYÉ PAR KAMALA ET OBAMA ?
    QUI A ENCORE CONFIANCE EN LA SUPERVISION ET LE CONTRÔLE DE LA FRANCE DE MACRON VENDUE AU QATAR ?

    QUI A ENCORE CONFIANCE EN POUTINE QUI INONDE LE HEZBOLLAH DE SES ROQUETTES RUSSES.

    QUI A ENCORE CONFIANCE DANS LE GPUVERNEMENT LIBANAIS VENDU À L’IRAN.

    OU EN MONSIEUR HALEVY QUI PRÉTEND QUE NOUS CONTRÔLONS LE NORD. ET QU’IL FAUT SIGNER CET ACCORD. ALORS QUE NOUS RECEVONS TOUS LES JOURS 400 ROQUETTES MEURTRIÈRES.

    AVOIR CONFIANCE EN UNE FORCE INTERNATIONALE ET DES GOUVERNEMENTS VENDUS AU TERRORISME N’A T IL PAS MENÉ AU 7 OCTOBRE ET AU RAVAGE DU SUD ET DU NORD DU PEU DE TERRITOIRE QU’IL NOUS RESTE DEPUIS OSLO ?

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