Le coordinateur du pogrom d’Amsterdam n’est autre qu’un ex-agent de l’UNRWA !

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 Ayman Nejmeh (notre photo), réfugié, ex-membre de l’UNRWA, a coordonné le pogrom et les manifestations d’Amsterdam,  selon un groupe de recherche (Network Contagion Research Institute : L’Institut de Recherche sur les réseaux de Contagion – de l’antisémitisme). 

Des supporters de football israéliens agressés près de la gare centrale d’Amsterdam, aux Pays-Bas, le 8 novembre 2024, sur cette image obtenue à partir d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. X/iAnnet/via REUTERS

Les violences contre des supporters de football israéliens à Amsterdam la semaine dernière étaient une attaque préméditée et coordonnée, orchestrées par des réseaux extrémistes liés à un ancien employé de l’agence controversée des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a déclaré lundi un groupe traquant la désinformation en ligne.

Comment se fait-il qu’un agent de l’UNRWA coordonne la traque aux Juifs hors du Proche-Orient ?

 

L’analyse des renseignements provenant de sources ouvertes et des médias sociaux, qu’a effectué  le Network Contagion Research Institute a également « révélé que les manifestations autour du match du Maccabi Tel Aviv à Amsterdam n’étaient pas isolées mais faisaient partie d‘un effort plus large et coordonné », a déclaré le cofondateur du groupe, Joel Finkelstein.

Ayman Nejmeh, un résident d’Amsterdam qui s’est présenté sur les réseaux sociaux comme un ancien employé de l’UNRWA, « est devenu un organisateur clé, coordonnant les actions de protestation contre les cibles juives », a ajouté Finkelstein.

Des foules arabes et musulmanes ont attaqué en bandes organisées des centaines de supporters du Maccabi Tel Aviv, en visite dans la capitale néerlandaise pour un match contre l’équipe locale de l’Ajax, jeudi soir. Plusieurs d’entre eux sont encore hospitalisés. Il s’agit de l’incident antisémite de masse le plus important aux Pays-Bas depuis la Shoah, les assaillants ayant lancé des bouteilles incendiaires et des grenades assourdissantes, appelant à une « chasse aux Juifs » et forçant des Israéliens à crier « Libérez la Palestine » avant de les tabasser.

 

Par ailleurs, on a filmé des vidéos de supporters du Maccabi Tel Aviv en train de scander des slogans anti-arabes et de retirer un drapeau palestinien, ce qui a poussé certains médias à considérer les violences qui ont suivi comme des représailles. Mais Israël avait averti les services de sécurité néerlandais avant le match que des violences étaient susceptibles d’éclater après que des groupes islamistes ont semblé coordonner une attaque sur plusieurs fronts sur les réseaux sociaux.

 

Administrateur du réseau What’s app de la chasse aux Juifs

Selon Finkelstein, le numéro de téléphone de Nejmeh, né en Syrie, était celui de l’administrateur d’un groupe WhatsApp qu’a utilisé le groupe de la diaspora palestinienne, PGNL. Nejmeh a pris la tête du groupe du ressortissant palestinien-néerlandais Amin Abou Rashed, arrêté l’année dernière parce qu’il était soupçonné d’avoir acheminé des fonds vers le groupe terroriste palestinien Hamas.

 

PGNL avait déjà accueilli par le passé, lors d’un événement en ligne, le chef du Hamas salutairement éliminé, Ismail Haniyeh, tué à Téhéran en début d’année. Le groupe, dont le nom en néerlandais signifie « Communauté palestinienne aux Pays-Bas », a également participé à l’organisation d’une manifestation anti-israélienne sur la place du Dam dimanche, défiant une interdiction temporaire imposée après les violences de jeudi soir et entraînant des dizaines d’arrestations.

 

Des réseaux transnationaux d’activistes pro-Hamas pour attiser les haines

Le Network Contagion Research Institute (NCRI), dont les recherches portent sur des questions allant de l’interdiction des réseaux sociaux à l’antisémitisme en ligne, a collaboré avec des organes législatifs, notamment le gouvernement britannique et le Congrès américain, sur la modération des contenus et la lutte contre la désinformation fondée sur la haine. Le groupe a déclaré que ses propres conclusions concordaient avec celles du European Leadership Network, pointant du doigt un réseau transnational qui attise activement les sentiments antijuifs .

 

La coordination derrière ces événements reflète une stratégie bien rodée des groupes radicaux qui utilisent les rassemblements publics pour inciter et intensifier la violence, a déclaré Finkelstein, avertissant que la haine organisée dépassait de loin la capacité de réaction des autorités.

 

« La propagation des pogroms en Europe n’est pas un hasard : les acteurs liés au terrorisme utilisent délibérément les rassemblements et les réseaux sociaux comme des armes pour accélérer la propagation de la violence contre les communautés juives », a déclaré Finkelstein. « Cette infrastructure de haine évolue plus vite que les défenses démocratiques et, si elles ne sont pas contrôlées, ces menaces se multiplient à la fois au-delà des frontières et des ethnies. »

L’UNRWA tente de se refaire une virginité

 

 

Le profil Facebook de Nejmeh, qui contenait au moins un message faisant l’éloge d’un membre du Hamas de l’aile militaire Al Qassam du groupe terroriste, a, ces derniers jours, purgé toute mention de ses liens avec l’UNRWA.

« Si Nejmeh supprime ces affiliations passées de ses réseaux sociaux, cela soulève des questions importantes sur les raisons pour lesquelles il l’a fait », a déclaré Finkelstein.

Le mois dernier, le parlement israélien a adopté une loi interdisant à l’UNRWA d’opérer en  Israël  et empêchant les autorités  israéliennes de coopérer avec l’organisation, citant les liens de l’agence de l’ONU avec le Hamas et ce que les critiques ont décrit comme son « influence toxique » au Moyen-Orient .

 

Marcus Sheff, directeur d’IMPACT-se, un institut de recherche qui surveille l’UNRWA, a déclaré que ces conclusions constituaient une preuve supplémentaire de la corruption de l’agence pour les réfugiés.

 

La  participation d’émissaires de l’UNRWA au 7 octobre n’est qu’un volet de son implication globale dans le terrorisme

 

 

« Il est choquant que l’organisateur de cette agression brutale ne soit autre qu’un ancien enseignant de l’UNRWA, financé par les contribuables américains pendant des années », a déclaré Sheff.

Le gouvernement israélien et des organisations de recherche ont publié des conclusions montrant que de nombreux enseignants employés par l’UNRWA étaient directement impliqués dans le massacre qu’a perpétré le Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre dernier, tandis que de nombreux autres l’ont ouvertement célébré.

L’Algemeiner n’a pas pu vérifier de manière indépendante si Nejmeh, qui a quitté la Syrie pour les Pays-Bas en 2018, occupait un poste d’enseignant à l’UNRWA ou un autre poste.

 

« À maintes reprises, nous avons démasqué des membres du personnel de l’UNRWA, y compris des directeurs d’école, comme des terroristes actifs. Si des doutes subsistaient après le 7 octobre, cela constitue une nouvelle preuve flagrante d’une pourriture profondément ancrée dans la culture organisationnelle de l’UNRWA », a ajouté Sheff.

 

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