Le tribunal de commerce de Paris a accepté la requête de l’Association des industriels, des Chantiers navals d’Israël et de la Chambre de commerce France-Israël : les entreprises israéliennes seront autorisées à participer au salon Euronaval. Dr Ron Tomer, président de l’Association des industriels : « Aucun gouvernement ni organisme organisateur ne nous arrêtera. »
Ynet
Le tribunal a statué en faveur de la requête des industriels et des chantiers navals israéliens, ainsi que de la Chambre de commerce France-Israël, affirmant que les entreprises israéliennes pourront participer au salon Euronaval, l’exposition de défense navale qui se tiendra à Paris début novembre. Le juge a annulé la décision du gouvernement français et des organisateurs de l’événement d’interdire la présence des entreprises israéliennes, jugeant que cette décision contrevenait aux principes du marché libre de l’Union européenne ainsi qu’aux principes d’égalité et de non-discrimination.
Le Dr Ron Tomer s’est félicité de cette décision : « Le tribunal a clairement affirmé aujourd’hui qu’une discrimination commerciale fondée sur des considérations politiques est inacceptable sur le marché international. L’industrie israélienne continuera d’être ouverte aux affaires mondiales et de se démarquer en matière d’innovation et de développement de technologies avancées. Aucun gouvernement ou organisateur ne pourra nous arrêter. En cas de nouvelles tentatives dans ce sens à l’avenir, nous rappellerons que le ‘Made in Israel’ continuera de se hisser fièrement dans les expositions et les conférences internationales. C’est une victoire pour l’État d’Israël et pour les entreprises israéliennes, réaffirmant l’engagement envers les principes d’égalité et de commerce équitable. »
Eytan Zucker, PDG des Chantiers navals d’Israël, a salué cette décision, la qualifiant de positive, car elle permettra de présenter les navires les plus avancés au monde fabriqués en Israël. Cependant, il a souligné que cette situation devrait alerter les décideurs israéliens : « Bien que le tribunal ait statué en notre faveur, il ne faut pas oublier que le gouvernement français a tenté, en réalité, de poser un embargo sécuritaire sur Israël en interdisant aux entreprises israéliennes de participer à l’exposition. Cette situation doit inciter les responsables israéliens à comprendre que, comme nous l’avons vu dans d’autres cas récents en période de guerre, Israël ne peut pas se permettre de dépendre d’autres pays et doit compter sur ses capacités propres, notamment en matière d’équipement militaire. »
Malgré le court délai avant le début du salon, les Chantiers navals d’Israël ont confirmé qu’ils parviendront à installer leur stand.
La requête, soumise par le cabinet d’avocats français GKA, soutenait que la décision des organisateurs était contraire aux principes d’égalité et de commerce équitable, qui obligent les États membres de l’Union européenne. Après cette décision, les entreprises israéliennes pourront donc participer et exposer leurs produits début novembre.