Selon un rapport du journal Al-Quds, le dirigeant du Hamas, qui a été éliminé, a écrit un document détaillant l’importance de préserver les otages israéliens : « Assurer la sécurité des prisonniers, ils sont une carte de négociation. » Le document comprend également des informations sur l’état des otages, leurs caractéristiques et les endroits où ils sont dispersés.
Haredim 10
Le journal palestinien Al-Quds a publié dans la nuit de jeudi à vendredi trois documents manuscrits du leader du Hamas Yahya Sinwar, rédigés pendant la guerre. Ces documents incluent des instructions pour la garde des otages israéliens, leur dispersion dans différentes zones, ainsi que 11 noms d’otages, dont certains ont été libérés lors du premier échange.
Selon le rapport, il n’y a pas de confirmation en Israël que l’écriture soit celle de Sinwar.
Le premier document contient des instructions concernant les otages. Sinwar, éliminé il y a environ une semaine, y écrit qu’il faut « assurer la sécurité des prisonniers ennemis et les protéger, car ils constituent une carte de négociation entre nos mains ». Il affirme que « l’obligation de libérer nos prisonniers ne peut être remplie qu’en préservant les prisonniers ennemis, et la récompense pour la libération des prisonniers est attribuée aux moudjahidines. » D’après le rapport, Sinwar a également inclus dans le document des versets du Coran et des Hadiths pour appuyer ses propos.
Le deuxième document, selon le journal, comprend des statistiques détaillées sur les otages israéliens détenus par le Hamas, répartis dans chaque région. Il inclut des informations sur les hommes, les femmes, les soldats, les civils, les jeunes, les personnes de plus de soixante ans ou de moins de soixante ans, et précise également s’il y a des otages bédouins arabes dans la région.
Le document est censuré et ne mentionne ni les noms des lieux ni ceux des otages. Le nombre total d’otages indiqué dans la liste s’élève à 72, dont beaucoup auraient apparemment été libérés lors des premiers échanges.
Dans le troisième document, sont détaillés les noms de 11 otages féminines libérées au début du conflit, leur âge et une mention indiquant si elles possèdent une nationalité étrangère. Parmi les noms mentionnés figurent les otages Rimon Kirsch, Tami Metzger et Nili Margalit, avec la précision que cette dernière est infirmière de profession.