Un proche du rav Silberstein fait connaitre une intervention exceptionnelle du rav Zilberstein consacré à la guerre de Gog et Magog.
Tous les signes mentionnés à la fin du traité Sota concernant les « talons du Messie » se sont réalisés : les guerres, les souffrances, les calamités, les deuils et la douleur, ainsi que l’exil intérieur – tout se produit à notre époque, à un niveau jamais atteint.
La veille de la fête, le rav éminent Yits’hak Silberstein, que D’ le protège, a rappelé, dans son Beth hamidrach à Ramat El’hanan, les grands miracles qui nous ont été accordés au cours de l’année écoulée, lorsque des milliers de roquettes tirées de toutes parts n’ont pas causé de nombreuses victimes.
Parallèlement, le rav a mentionné que le Bartenoura dans le traité Meguila (chapitre 3, Michna 5) a écrit : « Nous avons une tradition selon laquelle la résurrection des morts aura lieu à Pessa’h, et la guerre de Gog et Magog à Souccoth ! »
En outre, le rav a rappelé la tradition que nous avons reçue de génération en génération, depuis le Gaon de Vilna et rabbi ‘Haïm Vital, selon laquelle la guerre de Gog et Magog aura lieu pendant trois heures à Hochaana Rabba, et que ceux qui souhaitent être sauvés devront s’asseoir dans la soucca ! C’est ce qui est dit : « Car Il me cachera dans sa cabane au jour du malheur », le jour du malheur étant la guerre de Gog et Magog, et ceux qui veulent être sauvés devront s’asseoir dans la soucca.
Le rav ‘Haïm Kanievsky, de mémoire bénie, a déclaré que ces trois heures sont celles qui précèdent l’aube le jour de Hochaana Rabba.
Les questions posées lors du cours au rav Yits’hak Silberstein portaient sur : est-il préférable de rester dans le Beth Hamidrach ou dans la soucca ? Si une alerte retentit pendant ces heures, doit-on entrer dans un abri ? Et d’autres questions similaires.
« Il faut s’efforcer de ne pas gâcher. »
A la suite de l’annonce de l’élimination de Sinwar, le rav a ajouté : « L’élimination de ce malfaiteur ajoute une dimension aux paroles que nous avons prononcées pendant la fête, car selon les enseignements du Gaon de Vilna sur la guerre de Gog et Magog, il s’agit en fait de l’effacement d’Amalek. Et l’élimination de Sinwar est précisément cet effacement d’Amalek. Peut-être cela marque-t-il le début de la réalisation des événements merveilleux qui sont destinés à se produire. (Il est important de noter que le rav, que D’ le protège, n’a pas parlé d’une date précise, mais a simplement rappelé la tradition du Gaon de Vilna concernant Hochaana Rabba).
Le rav a également demandé de souligner que tout cela ne doit pas inquiéter le public, mais au contraire, renforcer grandement sa foi. Un des moyens les plus visibles de renforcer la foi est de s’asseoir en permanence dans la soucca. C’est-à-dire que si, au fil des ans, nous sortions parfois de la soucca pour aller ici ou là, aujourd’hui, dub fait des paroles du Gaon selon lesquelles celui qui restera dans la soucca sera sauvé de la guerre de Gog et Magog, il y a encore plus de désir de rester dans la soucca !
De même, pendant la guerre de Kippour, qui comme on s’en souvient, a duré jusqu’à Souccoth, le Steipeler, le « Kehiloth Ya’akov », de mémoire bénie, a encouragé à rester le plus possible dans la soucca.
Le rav a également souligné la grande assistance divine dans cette élimination, en rappelant que personne ne peut ici se vanter de sa force ou de sa puissance, car avant l’élimination, il n’y avait aucune information sur l’endroit où se trouvait ce chef terroriste maudit, et cela s’est produit lors d’une rencontre « fortuite ». Ainsi, nous avons été témoins de l’effacement d’Amalek, réalisé non par « ma force et la puissance de ma main », mais par la révélation de la puissance et de la force de D’. C’est encore un prodigieux sanctification du Nom divin.
Une autre pratique remarquable que nous avons observée ces derniers jours chez le rav Yits’hak Silberstein : les mots des prières des jours redoutables sont encore sur nos lèvres. Que se passerait-il si nous les récitions également pendant les jours de semaine, en continuant à prier « Accorde Ta crainte » ? C’est ce que fait le rav Yitzhak Silberstein, qui, même après Yom Kippour, à la fin de la prière silencieuse du matin, feuillette les pages de son siddour pour réciter un ou deux passages des prières des jours redoutables.
Cela présente deux avantages : premièrement, nous rappeler l’atmosphère élevée des prières des jours redoutables ; deuxièmement, parce que nous avons vraiment besoin que l’Éternel impose Sa crainte « à toutes Ses œuvres, Sa terreur à tout ce qu’Il a créé, que tous les êtres aient la crainte de Lui, se prosternent devant Lui, et que tous agissent en unité pour accomplir Sa volonté de tout leur cœur ».
Voir sa mise au point dans l’article paru plus récemment : https://www.kountrass.com/apres-le-tumulte-lentourage-du-rav-a-du-clarifier-le-rav-na-pas-fixe-de-date-pour-la-guerre-de-gog-et-magog/