Des militants iraniens aux États-Unis financent et propagent la haine sur les campus, diffusent de la propagande antisémite et anti-israélienne à travers le pays, et parviennent même à rencontrer des élus américains, selon un rapport récent sur l’extrémisme, rédigé par des chercheurs de l’Université George Washington.
Selon le New York Post, l’une des photos incluses dans le rapport montre Kamala Harris en train de discuter avec un imam antisémite, opérant sous l’influence du régime iranien. Cet homme, né en Iran, est l’imam Mohammad Ali, qui a dirigé un bureau politico-idéologique dans les années 1980. Il entretient des liens profonds avec l’Iran et a loué l’ayatollah Khomeini, fondateur de l’Iran post-révolutionnaire, ainsi que le Hezbollah. Il a déclaré être prêt à « mourir pour la cause ».
Kamala Harris a rencontré cet imam lors d’un événement à Detroit en juillet 2021 et prévoyait de visiter un centre islamique controversé, mais la visite a été annulée à la dernière minute en raison de conditions météorologiques défavorables.
« L’imam a rejoint un événement avec la vice-présidente Harris, la gouverneure Whitmer et un groupe de dirigeants politiques nationaux et locaux », a publié le centre islamique, avec des photos de Mohammad Ali aux côtés de Harris.
Le New York Post rapporte que l’imam publie régulièrement des photos sur les réseaux sociaux avec d’anciens présidents iraniens, notamment Ali Akbar Rafsandjani, Mohammad Khatami, Hassan Rohani, et Ebrahim Raïssi, récemment mort.
« Si mon sang pouvait aider à libérer le Liban, je donnerais mon sang pour la libération du Liban », avait-il déclaré un jour à un journal arabe du Michigan. En 1991, il a été chargé d’établir des branches américaines du Hezbollah et de promouvoir l’influence de Téhéran sur les communautés chiites, selon l’Institut américain pour la paix.
