Suite à l’élimination du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d’une frappe israélienne à Beyrouth, de nombreuses questions ont émergé concernant l’absence de funérailles publiques. Bien que l’annonce de ses funérailles pour ce vendredi ait circulé, une source interne au Hezbollah a révélé que son corps avait été provisoirement enterré dans un « lieu secret », alimentant ainsi les rumeurs et les spéculations.
Nasrallah, qui dirigeait le Hezbollah depuis des décennies, a été tué lors d’une série de frappes massives menées par Tsahal. Selon les informations disponibles, cette opération ciblée a frappé le quartier de Da’ha, situé au cœur de Beyrouth, avec 73 tonnes de bombes. L’attaque, extrêmement complexe et minutieuse, a détruit non seulement le bunker où Nasrallah se cachait, mais aussi trois bâtiments stratégiques du Hezbollah. Ces sites étaient considérés comme des points névralgiques de l’organisation.
Quant à l’absence de funérailles publiques, le mystère reste entier. Certains estiment que la décision de garder son corps dans un lieu secret pourrait répondre à des raisons de sécurité, afin d’éviter toute attaque ou récupération de son corps par des ennemis du Hezbollah. D’autres pensent que cette stratégie vise à préserver l’aura de Nasrallah et à maintenir la confusion autour de sa mort, empêchant ainsi toute exploitation symbolique de sa disparition.
En tout état de cause, la disparition de Hassan Nasrallah marque un tournant majeur pour le Hezbollah et pourrait entraîner des répercussions politiques et militaires importantes dans toute la région. Tandis que le Hezbollah fait face à cette perte, la question de la succession au sein de l’organisation reste un enjeu clé pour l’avenir du groupe, ainsi que pour l’équilibre fragile du Liban.
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