Dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, plusieurs commentateurs du journal saoudien Alhadat ont récemment analysé l’incapacité de l’Iran à réagir fermement aux assassinats de hauts responsables de ses organisations mandataires, tels que le Hezbollah. Selon ces experts, l’Iran aurait exagéré son rôle régional au cours des 25 dernières années, sans véritablement disposer des capacités militaires nécessaires pour soutenir ses ambitions.
Hashemian a également évoqué l’opportunité pour le peuple libanais de reprendre le contrôle de leur pays, à condition qu’il soutienne et renforce l’armée libanaise. Selon lui, les intérêts du régime iranien sont en contradiction avec ceux des peuples de la région, y compris le peuple iranien lui-même.
L’expert américain en politique orientale, Joel Rayburn, partage un constat similaire. Il met en avant le manque de capacité militaire de l’Iran, en déclarant que « l’Iran n’a ni armée de l’air, ni défense aérienne, ni force navale. Son influence régionale, gonflée au cours des 25 dernières années, montre aujourd’hui ses limites ». Rayburn ajoute que si la guerre actuelle ne se déroule pas sur le sol iranien, c’est une chance pour Téhéran, car « toute puissance moyenne, comme la Turquie ou le Pakistan, pourrait envahir l’Iran sans rencontrer une résistance significative ».
Selon lui, l’Iran est actuellement incapable de se défendre contre une attaque directe d’Israël ou de neutraliser l’élimination de figures clés comme Haniyeh à Gaza ou des responsables à Beyrouth. Pour Rayburn, les événements récents révèlent l’incapacité de l’Iran à protéger ses alliés régionaux et à répondre efficacement à des frappes ciblées.
Cette analyse met en lumière une réalité : bien que l’Iran ait cherché à s’imposer comme une puissance régionale majeure, son infrastructure militaire et ses ressources semblent limitées face à des adversaires comme Israël, ce qui pourrait affecter durablement son influence au Moyen-Orient.
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