Le ministre des Affaires étrangères du Liban a admis : « Nous avons peur et nous ne voulons pas de guerre »

Le ministre des Affaires étrangères du Liban, Abdallah Bou Habib, s’est exprimé cette nuit au sujet de ce qui semble être un fait accompli, la guerre entre Israël et le Hezbollah, et a admis : « C’est un moment effrayant et nous avons peur de la guerre, car nous ne voulons pas de guerre » (Nouvelles).

Kobi Ettinger | Kikar HaChabbath

Alors que Tsahal se prépare à une guerre totale avec l’organisation terroriste du Hezbollah au Liban, à la suite des explosions des bippers et dispositifs de communication du Hezbollah, le ministre des Affaires étrangères du Liban, Abdallah Bou Habib, a admis la nuit dernière (mercredi à jeudi) que le Liban craint la guerre.

Dans une interview à CNN, le ministre des Affaires étrangères libanais a déclaré : « C’est un moment effrayant et nous avons peur de la guerre, car nous ne voulons pas de guerre. Il y a eu des affrontements à la frontière, parfois des escalades, mais maintenant il s’agit de guerre – et ce n’est que le début. »

Le ministre a affirmé que l’État libanais n’est pas en mesure d’atténuer la position du Hezbollah et a ajouté : « Nous ne pouvons pas parler avec le Hezbollah maintenant comme nous le faisions par le passé, car, évidemment, ils ont été gravement touchés et la vengeance est pour eux une obligation. »

Comme on s’en souvient, le chef d’état-major, Herzi Halevi, a visité hier le commandement sud et a déclaré : « Nous sommes très déterminés à créer les conditions de sécurité qui permettront aux habitants de retourner chez eux, dans les villages, avec un haut niveau de sécurité, et nous sommes prêts à faire tout ce qui est nécessaire pour atteindre cet objectif. »

« Depuis presque un an, tout au long de la guerre, nous combattons à Gaza avec deux objectifs principaux, et d’autres encore : démanteler le Hamas et ramener les otages. Nous avons obtenu de nombreux succès, mais il nous reste encore beaucoup à accomplir.

« Nous avons encore de nombreuses capacités que nous n’avons pas utilisées. Nous avons vu ici une partie des choses, cela me semble bien préparé, et nous préparons ces plans pour l’avenir. La règle est qu’à chaque étape, les deux prochaines doivent être prêtes à aller de l’avant. À chaque étape, le coût pour le Hezbollah doit être élevé. »