Les réseaux sociaux n’oublient rien. Topaz Luk, conseiller de Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien, doit s’en mordre les doigts. Dans la nuit de lundi, Chaim Levinson, un journaliste de Haaretz, un quotidien israélien de centre-gauche, publie sur X un message : Si vous pensez que Netanyahou fera quoi que ce soit à la frontière nord (avec Israël, NDLR) avant qu’il ne revienne de New-York et de sa suite d’hôtel avec sa femme, vous êtes plus délirant que Tally Gotlib (une députée connue pour ses théories du complot) ». Mardi, en fin de journée, le conseiller du premier ministre, a répondu à cette publication : «Mal vieilli».

Sa publication a depuis été supprimée, donnant lieu à d’intenses spéculations sur la responsabilité israélienne dans l’explosion de plus de 2700 bipeurs de membres du Hezbollah mardi après-midi au Liban. « Si Israël ne revendique pas la responsabilité de l’attaque brutale contre le Liban, le cercle intime de Netanyahou, lui, le fait. C’est une habitude », a ainsi publié Hanna Alsaikh, doctorante en histoire à Harvard. « Un conseiller principal de Netanyahou laisse entendre qu’Israël est à l’origine de l’explosion des appareils de communication », a également commenté Al-Jazeera.

Israël, comme à son habitude, n’a pas revendiqué cette attaque, mais tous les regards se tournent vers l’État hébreu.