Attaque cybernétique massive contre le Hezbollah : des centaines de blessés au Liban

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Une attaque sans précédent a frappé le Hezbollah, le groupe militant basé au Liban, causant de graves blessures à plusieurs centaines de ses membres à travers le pays. Cet incident, décrit comme l’une des plus grandes failles de sécurité du groupe, a été provoqué par l’explosion simultanée de téléavertisseurs utilisés pour leurs communications internes.

Les événements se sont déroulés mardi, dans plusieurs régions, notamment le sud du Liban et les quartiers sud de Beyrouth, une zone communément appelée Dahiyeh. D’après les témoignages recueillis par Reuters, plus de 1 200 personnes auraient été affectées par ces explosions. Des témoins ont rapporté avoir vu des membres du Hezbollah, couverts de sang, tenter de se remettre de leurs blessures dans les rues de la capitale.

Selon des sources locales, l’attaque aurait été orchestrée par une intervention israélienne. Des informations provenant de diverses agences de presse, telles que Al-Hadath, suggèrent qu’Israël aurait infiltré les systèmes de communication du Hezbollah. En utilisant une technologie avancée, il aurait réussi à faire exploser ces dispositifs à distance. Les téléavertisseurs, des modèles récents que le Hezbollah avait introduits il y a quelques mois, étaient apparemment la cible de ce piratage massif.

Des sources de sécurité ont expliqué que les téléphones des membres du Hezbollah recevaient un appel quelques secondes avant que les explosions ne se produisent. Cette manœuvre visait probablement à augmenter les chances que l’appareil soit en cours d’utilisation au moment de la déflagration, maximisant ainsi les dégâts.

L’incident n’a pas épargné les personnalités influentes du Hezbollah. Mojtaba Amani, ambassadeur iranien au Liban, aurait été blessé dans l’une des explosions, comme l’a rapporté l’agence Mehr News. Le Hezbollah, tout en essayant de comprendre l’origine de cette attaque, a déclaré par l’intermédiaire de plusieurs responsables, qu’il pourrait s’agir d’un logiciel malveillant ayant causé une surchauffe des appareils.

Hossein Mortada, journaliste affilié au Hezbollah, a lancé un appel via les réseaux sociaux, demandant à la population de ne pas diffuser d’images des victimes, appelant à la discrétion sur cet événement.

Les explosions ont plongé les zones touchées dans un climat de peur et de chaos. Des ambulances ont été aperçues dans les rues de Beyrouth, répondant à une situation d’urgence généralisée. Les hôpitaux, submergés par l’afflux de blessés, ont reçu des instructions du ministère de la Santé pour mobiliser tout leur personnel disponible.

Les répercussions de cette attaque se sont étendues au-delà de Beyrouth. Selon Al-Jazeera, des explosions similaires ont été signalées dans la vallée de la Bekaa et dans le sud du Liban. Les autorités de sécurité libanaises continuent de mener des investigations pour établir les responsabilités exactes de cette attaque, bien qu’Israël n’ait pas revendiqué l’opération.

Cette attaque cybernétique marque un tournant dans la guerre technologique que se livrent Israël et le Hezbollah. Le groupe libanais a qualifié cet incident de « plus grande violation de sécurité » depuis des mois. La perte de nombreux combattants et l’impact psychologique de cet événement pourraient affaiblir l’organisation à un moment où elle est déjà sous pression, tant au niveau régional qu’international.

En dépit de l’absence de revendication officielle, la sophistication de l’opération pointe vers un acteur ayant des capacités technologiques avancées. Si la responsabilité israélienne est confirmée, cette attaque pourrait ouvrir un nouveau chapitre dans les méthodes de guerre asymétrique, où les cyberattaques jouent un rôle de plus en plus central.

Le Hezbollah, habitué à utiliser la technologie pour ses propres opérations, se trouve aujourd’hui confronté à une vulnérabilité nouvelle, qui pourrait l’inciter à revoir entièrement ses systèmes de communication.

Jforum.fr

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