Comment le Hamas garde ses captifs dans des cages

Après 49 jours de détention dans les tunnels du Hamas, Adina Moshe, libérée dans le cadre d’un premier échange d’otages, a livré des détails bouleversants sur sa captivité et sur ses rencontres avec d’autres otages israéliens, Yarden Bibas et Ofer Calderon, toujours détenus à Gaza. Lors d’une interview à la radio militaire, Adina a dévoilé les sombres conditions dans lesquelles elle a survécu, tout en décrivant ses efforts pour améliorer la situation de ses compagnons d’infortune.

Malgré les risques, Adina a décidé d’intercéder en leur faveur. Elle a approché le commandant de leurs ravisseurs, lui signalant la présence de ces prisonniers. Grâce à sa démarche audacieuse, Yarden et Ofer ont été autorisés à passer un court moment avec les autres captifs, bien que leurs libertés soient restées extrêmement limitées.

Adina a également évoqué les interactions qu’elle a eues avec Yarden Bibas concernant sa famille, restée à Nir Oz lors de l’attaque. Yarden espérait que sa femme Shiri et leurs enfants, qui s’étaient réfugiés dans une pièce sécurisée, n’avaient pas été découverts par les assaillants. « Il avait été capturé après avoir tenté de résister aux terroristes, mais il n’avait aucune information sur le sort de sa famille », a relaté Moshe.

Pour tenter de rassurer Yarden, Adina a questionné leurs geôliers sur la situation de sa famille, mais les réponses sont restées floues. Développant une stratégie visant à établir un lien de confiance avec les ravisseurs, elle espérait que cela améliorerait le quotidien des otages.

L’expérience d’Adina n’a pas seulement mis en lumière la brutalité de la captivité, mais aussi la complexité des infrastructures utilisées par le Hamas. Après sa libération, elle a été interrogée par des agents du Shin Bet, auxquels elle a décrit le dédale des tunnels où elle avait été détenue. Elle a précisé que ces tunnels s’étendaient sous toute la bande de Gaza, formant un vaste réseau avec des équipements sophistiqués, incluant des télécommunications et des pièges cachés.

Adina Moshe a également tenté de dessiner le schéma des tunnels à la demande des enquêteurs, bien qu’elle ait souligné que la complexité de ce réseau était difficile à retranscrire visuellement.

L’histoire d’Adina, marquée par le courage et la persévérance, met en lumière les conditions de détention souvent méconnues des otages israéliens à Gaza. Ce témoignage poignant témoigne des défis auxquels font face les captifs et leurs familles, et rappelle les horreurs de la captivité sous le Hamas, tout en mettant en avant la force humaine dans les circonstances les plus sombres.

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