Marx était contre. LFI est pour : un imam pseudo-marxiste

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Elias d’Imzalène, premier théoricien de « l’Arc islamo-gauchiste ».

Karl Marx doit se retourner dans sa tombe. Voilà que le parti LFI qui veut se rendre hallal a pris comme conseiller, un islamiste tout à fait hallal, qui compte faire la fusion de la gauche radical et l’islamisme traditionnel, celui qui veut détruire la société occidentale avec l’aide des ses idiots utiles.

El Yess Zarelli, alias « Elias d’Imzalène », un curieux personnage émerge dans le sillage de la France insoumise et ses propositions qui décoiffent vont vous étonner…

Je n’aime pas beaucoup le terme « islamo-gauchiste ». A mes oreilles délicates, il sonne un peu trop comme « merdias », « journalope » ou « gauchiasse », ce nouveau champ lexical à saveur diarrhéique qui en dit davantage sur les tréfonds du locuteur que sur ceux de sa cible…

Il faudra pourtant bien que quelqu’un se dévoue pour baptiser d’une manière plus froidement scientifique la proposition d’alliance explicite entre gauche radicale et fondamentalisme islamique que formule, de moins en moins timidement, El Yess Zarelli, alias « Elias d’Imzalène ».

Dans l’attente, mes esgourdes seront bien forcées de faire avec…

Cet activiste salafiste n’est sans doute pas encore très connu —ça viendra—, mais vous avez peut-être déjà entendu ses appels à « l’intifada des quartiers » dans les manifs insoumises ou ses exhortations façon cinquième croisade à former des brigades internationales de banlieusards qui se chargeraient d’aller reprendre, kalach en bandoulière, « Jérusalem, capitale de tous les révolutionnaires » des mains des infidèles.

A la fois proche d’Alain Soral et de Rima Hassan (mais on sait désormais qu’il s’agit d’une double proximité assez banale à la FI), il n’hésite d’ailleurs plus à théoriser ce partenariat en public et jusque dans ses moindres détails (ici sur télé NPA), ringardisant les pusillanimes restés attachés à la « taqîya » — cet art ancestral de la dissimulation établissant volontiers des parallèles entre hidjab et rouge à lèvres…

« Si l’islamophobie entrave la construction et le développement de la communauté dans son expression visible et politique, alors il nous faut développer et protéger les initiatives communautaires (hidjab, niqab, autres…) car, effectivement, nous avons des choses à dire en tant que musulmans », explique-t-il ainsi à une audience néo-trotskiste manifestement conquise — si l’on ose dire.

Evoquant un « Muslim power » calqué sur le « Black power » américain, il suggère, de sa voix posée d’intello à longue barbe, de « créer un nouvel arc, un outil » qui permettrait de relever en commun « les défis que nous oppose ce monde libéral exécrable », une « alliance qui dessinerait une nouvelle perspective entre gauche et formations musulmanes » et qui, excusez du peu, « renouerait avec l’esprit de la Commune et de Mai-68, celui des Jules Vallès et des Eugène Varlin », grands calotins devant l’Eternel semblerait-il…

La boucle serait enfin bouclée, le Coran et Das Kapital fusionnés, la « chahada » et « ni dieu ni maître » réconciliés ! « Oui, ce rêve existe et si c’est votre cauchemar, tant mieux… », s’enthousiasme d’ailleurs le camarade Elias…

Hum, je l’ai peut-être trouvé tout seul, après tout, le néologisme scientifique qui manquait à l’appel : « communardo-communautarisme », vous ne trouvez pas que ça aurait de la gueule ?

Atlantico et JForum.fr

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