Tsahal a présenté des résultats préliminaires aux familles des six otages qui ont été assassinés dans un tunnel à Rafah. Selon les premières informations, ils ont été tués environ un jour avant l’arrivée des forces israéliennes. Pendant 330 jours de captivité, les otages ont vécu dans des conditions extrêmement difficiles dans un tunnel étroit, sans air ni nourriture.
Tsahal a révélé aux familles des six otages israéliens, assassinés dans un tunnel par des terroristes du Hamas à Rafah, les conclusions de l’enquête préliminaire sur leurs conditions de détention inhumaines. Cette information a été rapportée ce soir (dimanche) par Nouvelles 12.
Selon les premières informations disponibles auprès de l’armée, les terroristes ont tué les otages environ une semaine et demie avant que les forces de Tsahal n’atteignent le tunnel. Le rapport indique que certains otages ont tenté de se défendre et de lutter contre les terroristes.
Il a également été signalé que les otages étaient détenus dans un tunnel petit et étroit, où il leur était difficile de se tenir debout, et seulement deux d’entre eux pouvaient s’allonger en même temps en largeur dans le tunnel. Il n’y avait pas d’aération, ce qui rendait la respiration difficile, et il n’y avait ni toilettes ni douches. Les otages se lavaient avec des bouteilles d’eau, qui servaient également à boire.
Les otages recevaient très peu de nourriture et d’eau, ce qui les a gravement affaiblis et provoqué une perte de poids drastique. Une des otages assassinées, Eden Yerushalmi, était descendue à un poids de 36 kg. Au cours de l’enquête, quelques barres protéinées ont été retrouvées dans le tunnel.
Dans le tunnel, un générateur et une petite lampe torche ont également été retrouvés, bien qu’ils ne fonctionnaient pas toujours. Un échiquier, des stylos et des cahiers ont été découverts, récupérés par les forces de sécurité et seront remis aux familles des victimes.
Selon un rapport de Ynet, les six otages ont été retrouvés avec des marques de balles, ainsi que des signes de négligence grave sur leurs corps. Ils ne s’étaient pas douchés depuis longtemps, et l’un des otages portait des marques de liens. De plus, il y avait des indications de blessures antérieures, subies lors de l’enlèvement, qui avaient été traitées au fil du temps.
