Les explosifs affluent à Jénine sous la direction de l’Iran – la demande urgente de Tsahal

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Dans le contexte des combats contre les bastions terroristes à Jénine et Tulkarem, il apparaît qu’une grande quantité d’armes et d’explosifs proviennent de Jordanie. Si la frontière avec la Jordanie n’est pas fermée, les explosifs continueront d’affluer vers Jénine, Tulkarem et les autres villes terroristes. Tsahal supplie que le gouvernement alloue immédiatement un budget pour la construction d’une barrière avec la Jordanie.

Be’hadré ‘Harédim – Eli Klein

Du point de vue de l’ampleur des forces, l’opération « Maison et Jardin » à Jénine il y a un an était plus importante que l’actuelle opération dans les villes terroristes des territoires palestiniens. La différence actuelle réside dans le fait que Tsahal mène des opérations simultanément sur trois fronts : Tulkarem, Jénine, et le nord de la vallée du Jourdain, afin de neutraliser la bombe stratégique qui nous menace en Judée et Samarie.

Yossi Yehoshua rapporte dans Ynet que ces zones ne sont pas seulement des foyers de terrorisme, mais qu’elles subissent un processus accéléré de « Gazaïsation », avec un afflux massif d’explosifs standards, une formation professionnelle de la part de l’Iran, et beaucoup d’audace. Selon lui, une telle opération n’aurait pas pu être lancée avant le 7 octobre : le gouvernement et les forces de sécurité ne voulaient pas risquer de tirs de roquettes depuis Gaza.

Il est également rapporté qu’une série d’attentats a eu lieu dans la région du nord de la vallée du Jourdain, en provenance de la partie est de la Samarie, ce qui a conduit le chef d’état-major à visiter cette région avant-hier. Il sait pourquoi : à la frontière orientale, Tsahal doit trouver une solution non seulement au terrorisme populaire, mais aussi à la difficulté que représente la frontière avec la Jordanie, qui reste non sécurisée.

Les forces de Tsahal sont entrées, au péril de leur vie, à Jénine et Tulkarem pour y découvrir des explosifs, mais cela ne servira à rien si la frontière avec la Jordanie, longue de centaines de kilomètres, reste non sécurisée, permettant ainsi aux Iraniens de faire passer des explosifs standards par là et par la Syrie. Tsahal supplie que le gouvernement alloue immédiatement un budget de quatre milliards de shekels pour la construction de la barrière, l’installation d’obstacles, de capteurs et de centres de commandement. Ce financement est inexistant depuis plusieurs années.

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