Les soupçons de maltraitance à Sdé Teiman

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Les soupçons de maltraitance à Sdé Teiman : deux soldats ont échoué au polygraphe ; le terroriste n’a pas été examiné

Aujourd’hui, le tribunal militaire tiendra une audience concernant l’affaire choquante de suspicion de maltraitance par des soldats de Tsahal envers un terroriste de No’hba dans le centre de détention de Sdé Teiman. Les avocats des suspects exigeront leur libération immédiate. Le terroriste lui-même n’a pas encore été examiné par un médecin pour déterminer la cause de ses blessures.

JDN

L’affaire de suspicion de maltraitance d’un terroriste de No’hba dans le centre de détention de Sdé Teiman continue de susciter des remous en Israël. Aujourd’hui à midi, une audience est prévue pour les soldats restés en détention. Pour rappel, cinq des dix détenus dans cette affaire ont été libérés faute de preuves.

Les avocats Adi Keidar et Nati Rom de l’organisation ‘Honenu, représentant certains des soldats, exigeront leur libération immédiate. Les familles des soldats organiseront une manifestation appelant à leur libération devant le tribunal. Me Adi Keidar a déclaré aujourd’hui : « Nous espérons que le procureur militaire a compris les propos du juge et ne s’opposera pas à la libération des soldats. » Me Nati Rom a ajouté : « Chaque moment où des soldats chargés d’exécuter les missions les plus difficiles sont détenus comme des criminels est un scandale qui doit cesser immédiatement. »

Il s’avère maintenant que les soldats détenus ont passé un test de polygraphe demandé par le procureur militaire. Deux des cinq soldats ont été trouvés menteurs sur certaines des questions posées lors du test. Les deux soldats ont été interrogés sur leur implication dans l’acte contre le terroriste et ont nié toute implication. Ils ont également nié cacher l’identité du responsable de l’acte.

Selon le rapport de Guy Peleg sur N12, les soldats ont été jugés menteurs sur ces deux réponses. L’examinateur a écrit sur les tests de l’un des suspects que les résultats suggèrent des tentatives délibérées de manipuler les résultats.

En parallèle des allégations du procureur divulguées aux médias, il est surprenant qu’un mois après le début de l’enquête, le terroriste n’a toujours pas été examiné par un médecin de la division légale pour déterminer si le saignement est dû à l’agression attribuée aux soldats ou à son cancer.

Ce matin, des militants de droite du mouvement ‘Im Tirtzou’ ont manifesté devant la maison de la procureure militaire en chef. Les manifestants ont exprimé leur indignation face à l’intention de faire témoigner le terroriste meurtrier devant le tribunal.

Benaya Ben Shabbat, coordinateur national des militants du mouvement Im Tirtzou, a déclaré : « Il n’est pas acceptable que les voisins de la procureure en chef à Ramat HaSharon bénéficient de privilèges que les voisins du Premier ministre à Rehavia ou ceux d’Eli Dallal à Netanya n’ont pas. Il n’est pas possible que la police confisque les moyens de bruit alors que depuis un an et demi, les militants perturbent la vie des élus du camp national et de leurs voisins. »

« Quiconque auprès du procureur militaire pense que la persécution des soldats continuera et que la voix du peuple sera étouffée se trompe gravement. Nous continuerons à faire entendre légalement le cri du peuple. Utiliser le terroriste de No’hba comme témoin revient à utiliser Eichmann comme témoin dans un procès contre des Juifs. C’est une ligne rouge morale que la conscience ne peut tolérer, et le peuple d’Israël n’y consentira pas ! »

Hier soir, les familles des soldats détenus se sont rendues à la Knesset et ont rencontré plusieurs députés et ministres de tous les partis de la coalition. Les familles ont raconté aux ministres et députés le choc qu’elles ont ressenti en apprenant l’arrestation de leur proche : « Après des mois à donner tout ce qu’ils avaient et à servir en réserve, nous n’avons pas cru qu’ils seraient récompensés par une gifle de la part de l’État d’Israël. »

Les familles ont discuté avec les ministres Orit Struck, Itamar Ben Gvir, Yitzhak Wasserlauf et Ami’haï Eliyahou, ainsi qu’avec les députés Limor Son Har-Melech, Nissim Vaturi, Simcha Rothman, Almog Cohen, Zvika Fogel, Hanoch Milviczky, Yaron Levi et d’autres. Les ministres et députés ont apporté leur soutien aux familles, déclarant que l’arrestation de soldats par des individus masqués est « un événement grave qui ne devrait pas se produire en Israël », ajoutant que cette enquête en temps de guerre porte atteinte à l’ensemble des soldats.

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