« Est-ce que les autorités judiciaires ne savent pas que c’est ainsi qu’ont été les Juifs depuis des temps immémoriaux, qui se sont consacrés à leur foi – et ce sont toujours eux qui ont réussi ?! » • « Il leur est suggéré de ne pas se lancer dans cette aventure inutile. Cela pourrait faire des ravages dans le Yichouv, que D’ nous en préserve ! »
JDN – Ya’akov Abovitz
Le journal Hamevasser, affilié au monde ‘hassidique de l’Agudath Israël, publie aujourd’hui (lundi) un article fort, qui critique la conseillère juridique du gouvernement, Gali Beharve-Miara, qui a annoncé hier son opposition à la décision concernant l’allongement du service obligatoire pour les soldats réguliers du gouvernement, en raison de la question de l’inégalité.
Selon ce journal, « les cœurs des bons Juifs brûlent et souffrent aux paroles du médiateur. Mais en fait, c’était comme ça à toutes les générations. Plus d’une fois, il y eut ceux qui cherchèrent à nous faire changer de religion et de raison, à plier la tête du peuple d’Israël devant les lois des nations à son insu, les tribunaux et les lois des païens. C’est ainsi que les Juifs se consacrent depuis des temps immémoriaux à leur foi. Des Grecs à l’Inquisition, des communistes à la présente conseillère juridique du gouvernement. Ils ne se reposaient pas et n’étaient pas silencieux. Ils n’ont pas cherché de permis et n’ont pas demandé d’excuses. «
Ils ont cité des personnalités religieuses qui ont exprimé leur perplexité face à l’opacité de cette personne. « Se pourrait-il, se demandaient-ils, qu’ils soient à ce point déconnectés de leurs racines juives, des sources de la Tora ?! Il est possible qu’ils ne soient pas du tout familiers avec le concept selon lequel « la Tora est sa fonction » (Torato oumanouto), il y a des Juifs qui pensent que c’est leur vocation : étudier la Tora. Et qu’il est possible que les responsables de l’administration de la justice dans l’État « juif » ne sachent pas que les Juifs aiment la Tora et qu’ils feront tout pour pouvoir comprendre la Tora ?! »
Ces chères personnalités soulignent : « Nous n’entrons pas ici dans le nationalisme de l’armée, et nous sommes un lieu où l’esprit des sages n’est pas à l’aise avec ce qui se passe là-bas. Mais comment est-il possible dans l’État d’Israël de forcer les étudiants de la Tora à clôturer leurs Guemaroth ? Y a-t-il quelqu’un qui assume la responsabilité de ce scélérat qui fait fermer les livres saints devant les érudits de la Torah ?!
« Nous couper des Guemaroth revient à déclarer une guerre de religion. Nous empêcher d’étudier jour et nuit, c’est une guerre contre notre foi ! Même lorsqu’il y avait beaucoup de puissants contre nous, nous les vainquions toujours.
« Et que pensent-ils, ces opposés à la religion, que l’apprentissage de la Tora est un jeu ou un jouet dont on peut se débarrasser et abandonner ? Et parce qu’il leur semble qu’il y a ici des questions de politique, de parti et d’autres absurdités ?! Après tout, il s’agit de l’avenir de la nation, de l’éternité du Klal Israël et de l’éternité de la Tora !
« Les Juifs se rendaient avec une foi parfaite dans la fournaise ardente pour ne pas s’écarter ainsi des commandements de la Tora. Chaque jeune hébreu, à tout âge, grandit grâce aux histoires glorieuses du dévouement des âmes des premiers semblables à des anges, depuis l’époque d’Abraham notre père, l’époque des prophètes, l’époque des sages et toutes les histoires des jours d’Israël, à travers le terrible holocauste, jusqu’à notre époque. Tout est plein de dévouement.
« Comment les autorités judiciaires osent-elles mener une bataille contre ceux qui donnent leur vie pour la Tora, ce qui est pour eux une tradition depuis la réception de la Tora. Et ne savent-ils pas qu’ils n’ont aucune chance de réussir ?! Les Juifs feront n’importe quoi, n’importe quoi, pour continuer à apprendre la Tora.
« Nous vous suggérons », crient-ils du fond du cœur, « de ne pas vous lancer dans cette aventure inutile. Cela pourrait faire des ravages pour tout le Yichouv, que D’ nous en protège. Seul le mérite de la Tora nous protège. »
« Faite attention à vous-même, ayez pitié pour vous-même » – concluent-ils avec douleur.