Le rav Ya’akov Ruja a informé les aides du conseiller juridique qu’il démissionnait de son poste de président du Conseil du grand rabbinat – en raison de l’obligation qu’a imposée la Haute Cour de justice de nommer des femmes « rabbins » dans l’organisme qui élit les Grands rabbins. A sa place sera le rav Ratzon Aroussi, Rabbin de Kiryat Ono, qui siègera.
‘Harédim 10 – Yossef Greenboim
La saga des élections pour le Grand Rabbinat : le rav Ya’akov Ruja a annoncé ce soir (mercredi) qu’il démissionnait de son poste de président par intérim du Conseil du Grand Rabbinat – en raison de son refus d’envisager de nommer des femmes « rabbins » à l’assemblée qui élit les grands rabbins, comme décidé à l’unanimité par le Conseil du Rabbinat.
A sa place entrera le rav Ratzon Aroussi, rabbin de Kiryat Ono et l’un des grands rabbins du Yémen.
Dans la lettre que le rav Ruja a envoyée au conseiller juridique du gouvernement, il a écrit : « J’ai un simple appel à vous adresser ainsi qu’à l’honorable tribunal – ne vous inquiétez pas, mon frère, détendez-vous les mains, il y aura des moments pour pour régler le droit, il existe d’autres alternatives qui méritent de résoudre le défi qui se présente à nous et avec le consentement de toutes les parties concernées sans nuire à la tradition juive. »
La semaine dernière, le mandat des grands rabbins, le rav Yits’hak Yossef et le rav David Lau, a expiré, et l’assemblée qui élira leurs remplaçants n’a pas encore été nommée.
Les élections sont retardées en partie à cause de l’ordre de la Haute Cour au Grand Rabbinat de nommer des femmes aux places réservées aux « représentants du Grand Rabbinat ». Ce sont 10 places dans le corps qui élit les rabbins.
Il y a quelques femmes dans l’assemblée. Le ministre des Services religieux a également nommé 10 femmes. Mais la Haute Cour de Justice a ordonné aux grands rabbins d’envisager la nomination de femmes « rabbins » au-delà de leur quota de nomination, afin de trouver un équilibre.