Ben Gvir au sein du mini-conseil de sécurité de guerre ?

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Selon des sources proches de Ben Gvir, Netanyahou a demandé à garder cette décision secrète. Ce mini-conseil se réunit parfois de manière informelle. Les proches de Ben Gvir ont commencé à recevoir des réponses évasives du bureau de Netanyahou concernant la participation des ministres aux discussions sécuritaires, ce qui a poussé Ben Gvir à insister sur sa demande d’intégration. Toutefois, des sources du bureau de Netanyahou ont nié ces affirmations.

Selon les premières informations du mois dernier, Netanyahou aurait proposé à Ben-Gvir d’écouter les consultations sur la sécurité, mais pas de participer pleinement au processus de prise de décision. Ben-Gvir est considéré comme un extrémiste par les acteurs internationaux, y compris les États-Unis, et sa promotion au plus haut niveau de prise de décision pourrait avoir un impact négatif sur les relations d’Israël avec les États-Unis, l’Europe et l’ONU, notamment sur les affaires en cours contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye.

La radio militaire israélienne a rapporté que Ben Gvir a menacé de continuer à « faire obstruction et semer la confusion » s’il n’était pas inclus dans ce mini-conseil. Il a également indiqué qu’il envisageait de nombreux changements au sein de ce forum de gestion de la guerre.

Ben Gvir a critiqué Netanyahou en affirmant que le Premier ministre prend des décisions de manière unilatérale et isole ses partenaires gouvernementaux. Il a ajouté que cette manière de gouverner est inacceptable et que la demande d’intégrer le Forum de gestion de la guerre reste valable.

Le 9 juin, Benny Gantz et Gadi Eizenkot, membres du Conseil de guerre du parti Camp d’État, ont annoncé leur retrait. Suite à cela, le conseil a été dissous. Cependant, Netanyahou a continué à mener des consultations sur la gestion de la guerre avec un groupe restreint comprenant le ministre de la Défense Yoav Galant, le chef du parti Shas Aryeh Derhy, le ministre des Affaires stratégiques Ron Drimmer, et le chef du Conseil de sécurité national, Tza’hi Hanegbi.

Par ailleurs, Ben Gvir et le ministre des Finances Bezalel Smotrich ont plusieurs fois menacé de quitter le gouvernement si un accord d’échange de prisonniers avec le Hamas, visant à mettre fin à la guerre, était conclu.

Jforum.fr

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