Glastonbury : quand la musique n’adoucit pas les mœurs

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Glastonbury fait face à des critiques pour avoir « célébré le terrorisme »

Glastonbury, l’un des événements musicaux les plus prestigieux de Grande-Bretagne, a suscité l’indignation des participants, affirmant qu’il était devenu une plate-forme de contenu conflictuel et antisémite.

Le Festival de Glastonbury 2024 est confronté à d’importantes réactions négatives en raison de l’exposition proéminente de drapeaux palestiniens et de la présentation de fausses affirmations sur Israël, notamment une déclaration selon laquelle « plus de 20.000 enfants ont été assassinés par Israël en 9 mois ».

Glastonbury est l’un des événements musicaux les plus prestigieux de Grande-Bretagne. Il célèbre traditionnellement la musique et les arts. Mais cette année, le festival a suscité l’indignation des participants, qui estiment qu’il est devenu une plateforme de diffusion de contenus clivants et antisémites.

Tout au long des cinq jours du festival, des drapeaux palestiniens ont été déployés de manière visible sur le site du festival, notamment lors des représentations. Les organisateurs ont autorisé un stand « Palestine » à vendre des badges représentant Israël remplacé entièrement par le drapeau palestinien.

Ces développements ont déclenché des débats houleux sur les réseaux sociaux. Les critiques ont souligné un déséquilibre dans le discours politique, notant l’absence d’hommages aux victimes des attentats terroristes du 7 octobre en Israël, où des centaines de personnes ont été assassinées et violées par des terroristes du Hamas lors du festival de musique Nova . Un utilisateur de Twitter a demandé : « Je me demande si les gens qui brandissaient le drapeau palestinien à Glastonbury 2024 pensent aux jeunes massacrés à Nova . »

Pour ajouter à l’atmosphère politique, un cours de fabrication de tracts a eu lieu dans les locaux du festival, permettant aux manifestants de créer et de distribuer leur propre matériel. Cette décision a encore alimenté le débat sur l’orientation de l’événement, un participant déplorant que Glastonbury n’était « plus un festival de musique » et soit devenu une plate-forme pour « empoisonner les esprits ».

La controverse s’est également étendue aux artistes. Dua Lipa, une des têtes d’affiche, a clairement exprimé sa position en se produisant près des drapeaux palestiniens dans la foule. La lauréate d’un Grammy Award, qui a des antécédents de rhétorique antisémite, a semblé reconnaître les drapeaux lors de sa performance.

La nature politique du festival de cette année a conduit certains fans à demander au conseil du Somerset de révoquer la licence de Glastonbury, affirmant que le festival « célèbre le terrorisme ». D’autres ont exprimé leur intention de boycotter les événements futurs.

JForum.fr avec ILH 

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