De hauts responsables autour de Netanyahou ont déclaré après la déclaration du président Biden dans laquelle il révélait la proposition israélienne qu' »il n’y a rien à dire sur des considérations politiques pour le moment, car il n’y a actuellement aucune indication que le Hamas soit intéressé par l’accord ». Les responsables ont exprimé leur pessimisme quant aux chances de parvenir à un accord.
Be’hadré ‘Harédim – Shalov Sheinberg
Après la déclaration du président Biden dans laquelle il a révélé la proposition israélienne d’accord d’otages, Israël refroidit l’enthousiasme et dit clairement : les chances d’un accord sont faibles.
De hauts responsables de l’entourage de Netanyahou ont déclaré à ‘News 13’ : « Notre point de départ est que cette fois aussi nous allons dans une impasse. Les chances d’un accord sont très faibles. Il n’y a rien à dire pour le moment sur les possibles incidences politiques, car pour le moment, rien n’indique que le Hamas soit intéressé par un accord. »
Il a été rapporté dans ‘Hadachot 14 que l’entourage de Netanyahou estime que l’accord, s’il est conclu, ne passera pas à la deuxième étape. L’entourage de Netanyahou estime que Ben Gvir et Smotrich ne démissionneront pas malgré leurs menaces.
Comme vous vous en souvenez, Biden a révélé dans un discours qu’il avait donné les trois étapes pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, qu’Israël avait acceptées, et qu’il avait appelé toutes les parties à les accepter. Biden a critiqué le Premier ministre Netanyahou lorsqu’il a déclaré que « la poursuite d’une ‘victoire totale’ ne mènera pas à la défaite du Hamas – et ne ramènera pas les kidnappés ».
Biden a détaillé les efforts visant à mettre fin à la guerre à Gaza, affirmant qu’Israël proposait « une feuille de route pour un cessez-le-feu et la libération des personnes enlevées ». Selon lui, dans le cadre de la première phase, les citoyens palestiniens rentreront chez eux, notamment dans le nord de la bande de Gaza. En outre, l’aide humanitaire qui entrera à Gaza augmentera jusqu’à 600 camions chaque jour. « Il y a des prisonniers américains qui seront libérés à ce stade, et nous voulons qu’ils rentrent chez eux », a déclaré Biden.
