Après la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien, Madrid a déposé une demande officielle pour supprimer les restrictions imposées par le ministère des Affaires étrangères au consulat. • Le ministre Katz : « Nous appliquerons strictement les instructions. En cas de violations, des mesures supplémentaires seront prises, pouvant aller jusqu’à la fermeture du consulat à Jérusalem. »
‘Harédim 10 – Aryeh Rivkind
Le ministre des Affaires étrangères Israël Katz (notre photo) a catégoriquement rejeté aujourd’hui (vendredi) une demande officielle du ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Alvares d’annuler les restrictions imposées au consulat espagnol à Jérusalem.
Parmi les raisons pour lesquelles ces restrictions ont été imposées figurent la reconnaissance unilatérale par l’Espagne d’un État palestinien et une série de déclarations antisémites de la part de ses dirigeants.
Les restrictions, qui entreront en vigueur demain, interdisent au consulat d’exercer une activité consulaire ou de fournir des services aux résidents de l’Autorité palestinienne.
Le ministère des Affaires étrangères a déjà averti le gouvernement espagnol que si les restrictions étaient violées, Israël prendrait de nouvelles mesures contre Madrid.
Israël Katz, ministre des Affaires étrangères : « Compte tenu de la gravité des déclarations antisémites de hauts responsables du gouvernement espagnol et surtout de l’appel clair à la destruction de l’État d’Israël et à la promotion d’un État palestinien à sa place, entre la mer et Jordanie – toute relation entre le consulat espagnol à Jérusalem et les habitants de l’Autorité palestinienne constitue un danger pour la sécurité nationale d’Israël et sera totalement interdite. Israël surveillera strictement le respect des instructions et si des violations sont constatées, des mesures supplémentaires seront prises jusqu’à la fermeture du consulat espagnol à Jérusalem. »