Les Palestiniens appellent à des sanctions contre les banques israéliennes

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Une déclaration du ministère palestinien des Affaires étrangères a évoqué un cas précis d’une banque israélienne fournissant des fonds à une organisation soutenant les implantations pour aider à la construction d’habitations juives en Judée-Samarie.
Le quotidien Haaretz a rapporté plus tôt cette semaine qu’en 2002, le chef de l’organisation en question « Amana », le mouvement de construction des implantations en Judée-Samarie, a signé deux prêts avec la Banque Tefa’hoth d’un montant total de cinq millions de shekels, soit l’équivalent de 1.261.820 million d’euros à l’époque.
Selon le journal israélien, les fonds ont été fournis par le gouvernement israélien et utilisés pour aider à la construction des avant-postes illégaux d’Amona et de Migron, qui ont tous deux été évacués.
En juin dernier, les médias israéliens révélaient par ailleurs que l’association à but non lucratif enregistrée en Israël « Le Fonds pour nourrir l’idée sioniste » (FNZI) a reçu ces dernières années de l’argent d’une compagnie enregistrée au Panama, qui a ensuite été transféré à Amona ».
En 2013 et 2014, FNZI, qui a contribué au financement de nombreux projets de construction à Jérusalem Est et en Judée-Samarie, aurait donné 40 millions de shekels (9,5 millions d’euros) à Amana et à des institutions associées.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a ainsi condamné « dans les termes les plus forts » la participation du gouvernement israélien « dans le processus d’octroi à la société Amana en faveur des colonies, des prêts financiers en provenance d’une banque israélienne, en échange de l’hypothèque de « terres palestiniennes » en Judée-Samarie et par l’intermédiaire du ministère des Finances et du ministère de la Construction et du Logement ».
Le MAE a ajouté que les médias israéliens ont révélé « la participation d’au moins une banque israélienne, qui a  accordé des possibilités d’emprunt pour soutenir la construction de colonies et d’entreprises professionnelles coloniales ».
Certains des projets et des terrains dont il est question sont localisés près des implantations de Migron, Amona et Givat Asaf (dans la région de Ramallah) où la justice israélienne a déjà ordonné la démolition de maisons illégales dont la possession par des Israéliens ne pouvait pas être prouvée.
Les ordres de la justice avaient été vivement contestés par plusieurs ministres du gouvernement.
Source I24News

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