Les cimetières parisiens sont saturés sans aucune possibilité d’extension foncière. La ville de Paris est donc dans l’obligation quotidienne de libérer des places. Les familles ont rarement été informées que dans les divisions juives les concessions sont en réalité une location de terrain en général pour 10, 30 ou 50 ans… Pire encore : les endeuillés se voient proposer des contrats de location de tombes de cet ordre, et non point à perpétuité, car c’est moins cher.
A terme, lorsque la famille n’a pas renouvelé le contrat de « location » ou dans les rares cas de « perpétuelle », sans entretien de la pierre tombale, la municipalité n’a aucune obligation de rechercher la famille en dehors d’un affichage administratif dans le bureau du cimetière.
Elle procède alors en toute légalité la « reprise administrative » de la sépulture, suivie de l’exhumation des ossements par les fossoyeurs municipaux et du dépôt des ossements qui sont devenus propriété de la ville dans son ossuaire public ! Plus de carrés juifs, plus de possibilité de visites, rien.
…Et à terme, dès les premiers signes de dégradation de la boîte à ossements… la crémation… Comme voici quelques 80 ans…
Que faisons-nous pour éviter cette issue dramatique à nos yeux de ces méthé mitsva, ces morts envers lesquels nous avons une mitsva de toute première importance d’agir afin de sauvegarder leurs restes funéraires et de leur assurer un « repos éternel » ?
Venez rejoindre nos efforts et œuvrer en ce sens !
Kountrass, K616268@gmail.com
