Dans le délire des fakes news actuelles, Israël qui a été victime d’un massacre de civils sans précédent le 7 octobre se trouve dans la position de l’agresseur aux yeux de la quasi-totalité de la communauté internationale et ce même jusqu’à l’allié américain.
La quasi totalité de la presse internationale s’est mise au diapason du récit du Hamas.
Les chiffres des morts avancés par le Hamas sont faux et cela a été prouvé à de multiples reprises mais ils sont repris partout sans vérification.
Ainsi par exemple le Hamas prétendait-il qu’il y avait eu 500 morts au tout début du conflit dans le bombardement de l’hôpital Al Shifa et après quelques jours d’indignation mondiale contre Israël, il est apparu que c’était en fait une roquette tirée par le jihad islamique qui était retombée sur l’hôpital y faisant quelques morts.
Mais cet incident n’a pas poussé le Hamas à reconnaitre ce faux comptage de telle sorte que les prétendus 500 morts d’Al Shifa figurent encore dans les décomptes pris pour argent comptant par l’ONU et les américains eux-mêmes.
Qu’importe aussi que dans ce prétendu décompte ne figure encore aucun homme en armes de ce même Hamas comme si Israël n’avait tué que des civils dans sa riposte.
Rejoignant les fables moyenâgeuses antisémites, l’ONU et ses agences comme l’UNRWA dont plusieurs salariés ont été filmés comme complices des atrocités du 7 octobre distribuent l’information selon laquelle Israël viserait intentionnellement les enfants.
Cette accusation multiséculaire du Juif tuant des enfants par plaisir ou par perversion relève là aussi du plus vieil antisémitisme.
La vérité est à l’opposé de toutes ces caricatures.
Israël est dans une guerre de légitime défense contre le djihadisme qui veut sa perte.
Des dizaines de milliers d’habitants d’Israël sont déplacés de façon forcée parce qu’ils vivent dans des zones bombardées en permanence par des terroristes armés.
Israël a le droit de rapatrier ses citoyens chez eux en toute sécurité et il faut rappeler qu’aucun Etat ne tolérerait ces agressions permanentes.
Et dans cette guerre, Israël prend des précautions infinies pour épargner les civils utilisés comme boucliers humains par les terroristes.
Tout a été utilisé dans ce but humaniste, tracts, avertissements verbaux faits à la population par hauts parleurs en langue arabe, couloirs sécurisés par Tsahal pour éloigner les civils des zones de guerre, etc…
Quant à la fameuse aide humanitaire, Israël a fait de son mieux malgré l’horrible agression et malgré les otages israéliens du Hamas qui eux ne reçoivent rien.
Les nations qui dénoncent les défaillances dans cette aide humanitaire n’ont jamais rien fait pour acheminer de l’aide humanitaire dans les conflits qu’elles menaient elles-mêmes.
La Russie et la Chine, les pays arabes, les Etats-Unis et même l’Europe n’ont jamais levé le petit doigt pour aider les populations civiles adverses pendant les conflits qu’ils menaient.
Les Etats-Unis qui se montrent si intransigeants avec l’allié israélien ne se sont pas montrés tendres et c’est un euphémisme avec les populations civiles japonaises, allemandes, vietnamiennes et même plus récemment afghanes ou irakiennes après le 11 septembre.
Dès lors les objections de Biden à la façon de mener les opérations à Gaza ne semblent pas être autre chose que des considérations électoralistes, les frères musulmans dont fait partie le Hamas ayant malheureusement de plus en plus d’impact dans les pays occidentaux.
Restent les mots qui tuent et visent à délégitimer Israël.
Le génocide c’est la volonté arrêtée de faire disparaitre par tous moyens tout un peuple.
On commémore ces jours-ci les 30 ans du génocide tutsi au Rwanda. Ce génocide s’est déroulé en trois mois, deux fois moins que la guerre à Gaza et a fait environ un million de morts assassinés méthodiquement à la machette ou brulés vifs avec la complicité de l’ONU qui n’a pas bougé.
Le génocide, le mot même a été inventé pour décrire la Shoah par le juriste juif américain Raphaël Lemkin en 1943.
Les ennemis des Juifs et d’Israël (ce sont les mêmes) ont donc une jouissance particulière à retourner le compliment de génocidaire à l’Etat juif même si cela ne recouvre aucune réalité historique.
Il en va de même des autres mots utilisés comme carnage ou massacre qui sont à l’opposé de ce qui se produit sur le terrain dans cette guerre.
Il y a bien sûr des morts, y compris civils, ce qui est toujours à déplorer mais Israël est juste un petit pays qui se défend.
Enfin, s’agissant de la famine, des études sérieuses sont menées par des observateurs neutres qui montrent que c’est le Hamas qui est à l’origine de toutes les difficultés d’approvisionnement et de la hausse des prix sur les marchés qui continuent à fonctionner à Gaza.
Et là aussi pas un ventre gonflé, pas un signe objectif d’une population affamée comme ce fut le cas dans la quasi totalité des conflits des XXèmes et XXI ème siécles.
Non décidément, Israël ne mérite aucune admonestation ni condamnation et devrait bénéficier du soutien de tous les démocrates de par le monde dans la guerre juste qu’il mène pour sa défense.
Raphaël NISAND est Chroniqueur sur Radio Judaïca