Disparus après leur arrivée en Allemagne, tel est le destin de presque 9.000 enfants et adolescents réfugiés. Ils sont arrivés sans leurs parents et leurs proches, et les centres d’accueil ne parviennent plus à les retrouver. Depuis le début de l’année, le nombre de ces cas a presque doublé, rapportent les médias locaux.
Dans la plupart des cas, écrit le journal Neue Osnabrücker Zeitung (NOZ), les mineurs se déplacent à travers le pays pour rejoindre leur famille ou leurs amis, sans que leur nom soit supprimé des bases de données nationales pour les personnes disparues.
Quoi qu’il en soit, le nombre de ces cas a presque doublé en Allemagne depuis le début de l’année 2016. Le 1er juillet notamment, l’Office fédéral de police criminelle (BKA) a rapporté la disparition de 8.991 enfants et adolescents réfugiés, ce qui dépasse largement les chiffres annoncés pour l’année 2015 dans son intégralité. Selon le rapport de la BKA, l’âge de la plupart des mineurs disparus varie entre 14 et 17 ans. « A l’heure actuelle, la BKA ne dispose pas de données concrètes sur le nombre d’enfants qui auraient pu tomber sous la main de criminels potentiels », précise une porte-parole de l’Office. « Il est également possible que les enfants soient partis de leur propre gré pour rejoindre leurs parents, leurs proches ou leurs amis, qui résident dans d’autres villes allemandes ou à l’étranger. »
D’après le journal, à chaque fois qu’un enfant ou un adolescent rejoint ainsi sa famille ou ses amis, il est extrêmement rare que les autorités allemandes en soient informées. C’est pourquoi les bases de données nationales pour les personnes disparues regorgent d’informations qui ne sont plus pertinentes depuis longtemps. « Il arrive également que les services d’accueil ne parviennent pas à établir l’identité des mineurs concernés, ces derniers se déplaçant sans papiers d’identité », poursuit la BKA. « En outre, les différentes orthographies d’un même nom prêtent, elles aussi, à confusion. »
(Source : https://fr.sputniknews.com/international/201608291027501193-enfants-refugies-disparus-allemagne/)
Ne cherchez pas, ces « disparitions » n’ont rien de criminelles. Elles sont juste le meilleur moyen d’essayer de refaire sa vie en Europe sans être fiché par la police. Agé de 14 à 17 ans, il n’est pas si difficile de s’en sortir et d’appeler la famille pour donner régulièrement des nouvelles. Tout clandestin le sait pertinemment : c’est comme ça qu’on réussit vraiment à s’installer.