L’ONU et le Monde font des cauchemars, à cause de la promenade de Ben Gvir
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Le BNVCA condamne l’absurdité sans limites de l’Onu. En effet, toutes affaires cessantes, malgré la tension qui s’accumule aux frontières de l’Est, malgré la tyrannie de l’Iran, malgré l’Afghanistan qui s’enfonce dans les sables mouvants de l’obscurantisme, l’Onu va se réunir ce jeudi de façon extraordinaire pour évaluer les risques apocalyptiques liés à la promenade de 12 minutes de Ben Gvir, nouveau Ministre de la Sécurité nationale d’Israël, sur le mont du Temple.
12 minutes de promenade : le scénario d’Apocalypse now
Peut-être trouverons-nous la raison qui pourrait expliquer une telle inquiétude internationale dans le journal du soir, qui tombe inexorablement dans l’obscurité. Pas un jour, sans qu’une journaliste dénommée Mraffko, dont le profil Linked affiche Palestinian Authority, ne répande son venin sur Israël, le pays grand comme deux départements français, dont la démocratie est plus que vilipendée : fragile, affaiblie, en voie de disparition, etc… Pourtant quel autre pays organise cinq élections en deux ans, faisant revenir aux urnes tous les citoyens y compris, bien sûr, les 2 millions de citoyens arabes israéliens, un échec patent, il faut le constater, du tant dénoncé « apartheid ». Mais, bientôt est identifiée la cause du désastre : un ministre juif du seul et unique Etat juif a osé se promener sur le Mont du Temple, juif, fatalement puisque construit par le roi Salomon, juif, lui aussi.
De surcroît, pour les connaisseurs, la date choisie par Ben Gvir était une date fort symbolique, le 10 Tevet, un jour de jeûne, juif bien sûr, qui commémore Jérusalem, la capitale juive du Royaume de Juda encerclée, en 435 avant l’ère actuelle, par l’armée de Nabuchodonosor et la destruction annoncée du Temple, juif.
Suprémaciste, la trouvaille
Tout cela est tellement juif, donc insupportable tant pour Mraffko que pour l’ONU. Mme Mraffko sort de sa plume venimeuse l’estocade, le qualificatif : « suprémaciste ». Les « palestiniens » d’un coup de plume sont devenus une race et les Juifs déjà désignés par les wokistes comme « super blancs », donc irrémédiablement coupables, oppresseurs, colonialistes, racistes, deviennent – quelle trouvaille – des suprémacistes ! Effaçant toute référence aux siècles de persécutions, croisades, pogromsצ le mot spécialement inventé pour les massacres de Juifs dans l’Empire russe, le terme de « suprémaciste » fait disparaître Woody Allen et fait naître un monstre froid, skinhead certainement, malgré le shtreimel et les papillotes.
« Les » palestiniens
Les 2 millions de citoyens arabes israéliens sont dits Palestiniens, comme dans tous les rapports destinés à enfoncer Israël. Mais ils ne sont pas Palestiniens. Ce sont des citoyens arabes israéliens avec tous les droits des citoyens israéliens. Par ailleurs, il y a des non-citoyens: les habitants de Gaza ou de la zone A et B de Cisjordanie, ce qui réduit à néant l’appellation « les Palestiniens » et le qualificatif scandaleux de « suprémaciste ». Il n’est pas question de race mais de citoyens et de non-citoyens et de leurs droits respectifs. Les belges n’ont pas les mêmes droits que les français en France. Les français sont-ils donc, de ce fait, des suprémacistes ? Non, il s’agit de la simple différence entre droits des citoyens et des autres, non-citoyens.
17 ans pour fabriquer l’idée d’un peuple palestinien et en profiter depuis.
Nous souhaitons à cette dame Clothilde – son doux prénom – de ne pas hésiter à revisionner la vidéo d’Arafat annonçant en 1964 la naissance du « peuple palestinien destiné à devenir une arme pour détruire Israël ». D’ailleurs, Abu Adolf Mazen vient de le confirmer en célébrant le 30 décembre le 58ème anniversaire du Fatah sur la tombe d’Arafat. 58 ans alors qu’Israël a 75 ans : il leur a fallu 17 ans de réflexion pour aboutir à la création du peuple palestinien, cette magnifique pompe à fric. 58 ans alors que le jeûne du 10 Tevet commémore un événement datant de près de… 2 500 ans.
L’erreur du « statu quo »
Le sacro-saint statu quo serait menacé. On se souvient qu’après la victoire éclatante d’Israël sur ses ennemis arabes, en juin 67, la Guerre des Six Jours, dans un geste de bonne volonté, Moché Dayan remit les clés du mont du Temple au roi de Jordanie. Un petit geste, une grande catastrophe pour le peuple juif. Depuis, chaque jour, les agences de presse arabes jettent de l’huile sur le feu, en diffusant la propagande mensongère qui alimente le narratif produit par les palestiniens, une production extraordinairement rentable. D’ailleurs, une question n’est pas posée, le Qatargate s’arrêtera-t-il aux frontières françaises comme le nuage de Tchernobyl ?
Les agences de presse envoient chaque jour des messages destinés en priorité au monde arabe sur les Juifs qui « envahissent, prennent d’assaut, attaquent Al Aqsa », attisant sans relâche le feu antisémite jamais éteint. Quant à Ben Gvir, comme Superman, sa seule paisible apparition a fait trembler les murs pourtant centenaires de la mosquée Al Aqsa, au point que l’Onu, va se réunir. Le Temple juif, lui, a été construit il y a plus de deux mille ans, pas la mosquée, bien sûr.
Le Mont du Temple
Appeler systématiquement le Mont du Temple, Esplanade des Mosquées, est déjà un biais majeur de journalistes ignorants ou propagandistes. Alors, au risque d’être sacrilège, le BNVCA souhaite que cesse ce « statu quo » qui désormais sert à criminaliser la présence de juifs chez eux, sur le Mont du Temple. La haine du Juif et de l’Etat juif, cela suffit.
Dame Clothilde n’a peut-être pas conscience d’agir en relais de l’antisémitisme, pourtant elle se pose en figure de proue de son bateau rouillé. Lors des prochaines agressions que subissent au quotidien des gens isolés, stigmatisés, menacés parce que Juifs, nous l’appellerons en complicité d’incitation à la haine.
Le BNVCA demande à ce journal de changer de correspondant et de reprendre de vrais journalistes pour rédiger des articles, non des propagandistes de bas étage et hauts revenus vendus à la cause antijuive.