Entre 50 et 80 milliards de dollars : c’est la somme faramineuse que coûtera la reconstruction de la bande de Gaza selon les experts, qui estiment par ailleurs qu’il faudra 350 ans à l’économie gazaouie pour se relever totalement.
Le volet de la reconstruction du territoire gazaoui fait partie intégrante de l’accord de cessez-le-feu signé mercredi entre Israël et le Hamas. Cette somme sera consacrée à la réhabilitation des infrastructures et la reconstruction des bâtiments résidentiels, détruits à 70 % dans les zones les plus touchées par les combats, notamment le nord et le sud.
Les travaux devraient durer entre trois et huit ans, toujours selon les estimations. Si une large contribution financière internationale est prévue en ce sens, ce sont les principaux Etats du Golfe (Qatar, Arabie saoudite, Emirats arabes unis) qui devraient mettre le plus largement la main au porte-monnaie, tandis qu’ils devraient être également impliqués dans la gestion civile et sécuritaire du territoire palestinien.
L’ONU a d’ores et déjà appelé l’Etat hébreu à veiller au rétablissement économique de la bande de Gaza en allégeant le blocus imposé depuis l’accession du Hamas au pouvoir, et en permettant aux travailleurs gazaouis d’entrer sur son territoire pour y travailler.