Le slogan le plus hallucinant de cette marche fut sans conteste celui inscrit sur une pancarte : “la Palestine est une cause féministe”
Cette journée fera date. L’onde de choc du 7 octobre 2023 s’est propagée jusqu’au 8 mars 2024, révélant au sein de la marche des féministes de Paris l’émergence d’un hamastan. On avait déjà vu comment les membres du collectif “No Silence” avaient été brutalement écartés, en novembre 2023, de la marche en faveur du droit des femmes. Le long silence gêné des associations féministes françaises face aux viols et mutilations subis par les Israéliennes lors des massacres dans le sud d’Israël a été battu en brèche par le travail déterminé et douloureux des collectifs israéliens, aidés par des organisations internationales, notamment le “Women’s Forum” en France.
Opportunément, l’ONU, organisation totalement discréditée tant sa mansuétude à l’égard du Hamas est un fait établi, a publié son rapport sur les crimes sexuels commis lors des massacres en Israël, mais en faisant bien remarquer qu’il avait été impossible de recueillir des témoignages directs : pour cause, les victimes sont mortes ou en captivité. En matière de perversité, la créativité est sans bornes.
Effectivement, à Paris, le silence a été rompu, remplacé désormais par les vociférations antisémites et haineuses d’une partie des activistes féministes noyautées par des militantes pro-Hamas. Tandis que les militantes féministes juives avaient accepté tous les principes de la manifestation du 8 mars de Paris, alors qu’elles avaient fait attention à ne prendre aucun drapeau israélien avec elles, elles ont été prises à partie, molestées, insultées par des groupuscules de femmes islamo-wokistes avant d’être exfiltrées par la police qui a assuré leur protection. Bien évidemment, les féministes palestiniennes brandissaient, elles, des drapeaux de la Palestine sans que jamais personne ne leur en fasse la remarque. On imagine ce que les membres de “No Silence” auraient eu à subir si elles étaient venues avec le drapeau bleu et blanc.