Le BNVCA demande un droit de réponse suite à un article infâme du Monde.fr, daté du 10 août 2021
Le BNVCA a lu avec consternation le tissu de désinformations qui a fait l’objet d’un article du Monde.fr en date du 10 août intitulé « Ils veulent aller vite, nous expulser, détruire les maisons » : dans la Ville sainte, la bataille pour Jérusalem-Est ». Alors que l’été se déroule dans une grisaille rythmée par des orages antisémites, depuis la floraison d’étoiles jaunes plus scandaleuses les unes que les autres jusqu’au contrôle des QR code des pass sanitaires par… Tsahal ( Panamza !), le Monde choisit de donner la parole aux éternelles victimes du monde, éternelles depuis 1948, les palestiniens et leurs illégitimes revendications. Le Monde aurait pu choisir de parler de la dernière enquête de l’ONG InterSociety qui comptabilise 3 462 chrétiens tués depuis le 1er janvier, mais selon la formule bien connue Outre Atlantique « No Jews, no news ». Seuls, les palestiniens ont le grand avantage de mettre en accusation Israël et les Juifs, une thématique au succès incontesté depuis des siècles. Comme le dit la Croix dans son article du 9 août 2021 « Persécutions des chrétiens en Afrique : l’indifférence » avec des victimes chrétiennes, des bourreaux musulmans, « qui s’intéresse au Nigéria ? ».
Quelques points uniquement sur le titre qui veut faire pleurer dans les chaumières
« Ils » veulent aller vite. Ce « Ils « renvoie à l’image quotidiennement propagée des soldats de Tsahal sanguinaires, tortionnaires et bien sûr génocidaires. Tsahal, la seule armée au monde à prévenir les habitants des immeubles où se cachent des sites terroristes, avant qu’ils ne soient bombardés. Tsahal qui a emprisonné un soldat parce qu’il avait tiré sur un terroriste déjà à terre. Tsahal qui a aidé à l’accouchement d’une femme palestinienne il y a quelques jours. Bref, un « ils » qui avance dans des chaussures qui ne lui appartiennent pas. Enfin, Tsahal accusé d’un « génocide » qui empêche la population palestinienne d’être multipliée par 8 en 70 ans. Mensonges, propagande et médias.
« Aller vite » Dix ans, aller vite ? En effet, voilà dix ans que les ayant-droits des maisons dont il est question se battent devant les tribunaux israéliens pour faire reconnaître leurs droits de propriété et finalement y sont parvenus. Car le quartier dit de Sheikh Jarrah (notre photo) est en fait le quartier de Shimon HaTsaddik, Simon le Sage. Simon II le Juste est un grand prêtre d’Israël du IIIe siècle av. l’ère actuelle. Il est mentionné chez Flavius Josèphe comme dans la littérature rabbinique et dans le Nouveau Testament (Source Wikipedia). Dans le Wikipedia anglais on trouve les précisions suivantes : « En 1876, la communauté juive achète le site et les terres environnantes pour 15 000 francs. Sous la direction du grand rav de Jérusalem, rav Shemuel Salant, la construction de logements dans la zone autour de la tombe a commencé en 1891. En 1948, vingt familles juives vivaient dans le quartier. Après la guerre israélo-arabe de 1948, la propriété est tombée du côté jordanien de la Ligne verte et des familles palestiniennes ont emménagé dans les maisons ». Selon des documents ottomans présentés par l’organisation représentant les intérêts des propriétaires juifs, des terres y ont été achetées par des fiducies juives à des propriétaires terriens arabes dans les années 1870 et établissent un quartier à proximité de la tombe de Simon le Juste, mais la Jordanie y a installé, avec l’appui des Nations Unies, vingt-huit familles arabes ayant fui l’État d’Israël, en 1948.
Ce sont les descendants des familles juives qui viennent reprendre possession de leur patrimoine. Un premier arrêt avait été rendu en 1974 en faveur des droits des descendants des Juifs expulsés mais la population arabe de Jérusalem, s’appuyant sur diverses résolutions de l’ONU, refuse cet état de faits. Or la Cour suprême d’Israël confirme en fin 2020 et début 2021 les verdicts antérieurs mais les familles palestiniennes — soutenues par diverses organisations de gauche dont l’Institut de Jérusalem pour la recherche politique, B’Tselem et Human Rights Watch — ont fait appel de cette décision. Il convient de préciser que la Cour Suprême dans sa grande sagesse avait proposé aux habitants actuels de continuer à vivre là jusqu’à leur décès dans les maisons qu’ils occupaient, moyennant un loyer. Les habitants de ces maisons, ce qui s’appellerait ici des squatters, ont refusé : du fait de leurs droits imprescriptibles de victimes d’Israël, ils revendiquent le droit d’habiter ces maisons, sans aucun droit de propriété, et sans loyer. Le lundi 10 mai devait être le jour fixé pour l’expulsion légale. Le résultat fut la pluie de missiles envoyés sur Israël. L’opération de mai 2021 ne s’appelle pas « Gardien des Murs » par pur hasard.
Le BNVCA s’interroge sur la réaction de la rédactrice de cet article si un jour elle venait à tomber sur de tels squatters qui auraient occupé la maison de ses parents ou de ses grands-parents en lui déniant tout droit. Le BNVCA y consacrerait alors un article, scandalisé, bien sûr.
La ville sainte
Citée des centaines de fois dans les textes du Judaïsme, Jérusalem est absente du Coran, si ce n’est dans le fameux rêve du prophète. D’ailleurs Jérusalem n’était pas au cœur des préoccupations du monde arabe où la Mecque occupait de très loin la place prépondérante. Le narratif palestinien dans sa soif de conquérir « la Palestine de la mer au Jourdain », c’est-à-dire sans Israël et sans Juifs, a instrumentalisé Jérusalem pour la mettre au cœur du conflit. Le vote, en octobre 2016, de la honte de l’Unesco, qui appelait la place devant le Mur des Lamentations, Al Buraq, en a été le point culminant, peut-être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Jérusalem Est À l’issue de la Guerre des Six Jours, Israël a rétabli sa souveraineté sur l’intégralité de Jérusalem, et déclare la ville sa « capitale une et indivisible ». Le tram de Jérusalem traverse tous les quartiers de la ville et la procédure entreprise par des organisations arabes pour l’interdire a échoué.
Bref, inutile de lire l’article qui donne la parole à des squatters antisémites qui remettent en cause le droit de la propriété universellement reconnu, le droit d’Israël et aux Juifs d’avoir un pays sur leur Terre Promise et d’avoir pour capitale Yeruchalayim, capitale une et indivisible, où se trouvent non seulement le Kotel, le Mont du Temple, la Cité de David mais aussi l’ambassade des Etats-Unis.
Le BNVCA attend l’article sur les 3 462 chrétiens tués ou sur le sort des millions de réfugiés que compte chaque année le monde, réfugiés politiques et climatiques, qui ne bénéficient d’aucune attention des médias, ni d’aucun organisme dédié tel que l’Unrwa et ses milliards de dollars et qui n’auront jamais un quelconque droit au retour.