Comble de l’ironie, au mois de septembre 2020, c’est Israël qui avait été condamné par le Conseil économique et social des Nations Unies, dont font partie des pays comme l’Iran, le Pakistan et l’Arabie saoudite, comme « violant les droits des femmes et des femmes palestiniennes en particulier ».
Dans la résolution de l’ECOSOC adoptée par 43 voix contre 3, avec 8 abstentions (voir la répartition ci-dessous), l’État juif est accusé d’être un “obstacle majeur” pour les femmes palestiniennes “en ce qui concerne l’exercice de leurs droits, l’amélioration de leur condition, leur autonomisation et leur participation au développement de leur société”.
Le Conseil a déclaré que “les femmes et les filles” subissent les répercussions des “violations systématiques des droits de l’Homme qu’Israël, puissance occupante, continue de commettre”.