Israël fait face actuellement à une crise sans précédent. Le chômage est bien là. L’explosion du nombre de personnes au chômage est lié à la propagation du coronavirus dans le pays et aux mesures prises pour y faire face, qui ont provoqué la fermeture de nombreuses entreprises. Des milliers de personnes vivent dans l’incertitude. Dans ce contexte il est clair que le Premier ministre est en train de tout faire pour éviter les faillites et les situations économiques dramatiques.
A. Des dizaines d’entreprises publiques en Israël risquent de s’effondrer et des dizaines de milliers de travailleurs vont être licenciés. Le taux de chômage des Israéliens, à l’exclusion des travailleurs indépendants, va passer à 15 %. Depuis début mars, alors que le virus commençait à s’implanter en Israël, quelque 180 000 Israéliens se sont inscrits au chômage, soit 7,5 fois plus que le nombre d’inscrits en février.
B. El Al a mis quelque 5 500 travailleurs – soit 80 % de son personnel -en congé sans solde et la firme Castro, la plus grande chaîne de prêt-à-porter en Israël, a mis 6 000 employés en congé sans solde.
C. La Bourse de Tel-Aviv s’est effondrée ces dernières semaines. L’indice TA-35 de la bourse a chuté de plus de 30 % au cours du mois dernier, dont une baisse de 6,7 % mercredi dernier.
D. Le ministère des Finances a estimé que le total des dégâts causés à l’économie israélienne par la pandémie de coronavirus s’élèvera à 45 milliards de shekels et anéantira toute prévision de croissance pour l’année.
E. Le ministère des Finances est en train de mettre en place des procédures pour gérer la crise potentielle, avec notamment l’élaboration d’un protocole d’indemnisation.
F. La Banque d’Israël a annoncé qu’elle maintiendrait son taux d’intérêt de référence à 0,25%, et a souligné que l’épidémie du coronavirus créait une incertitude dans différents secteurs, notamment l’activité économique future en Israël et à l’étranger, l’impact sur l’inflation et sur les marchés financiers.