L’attaque visait les dépôts d’armes du Hezbollah dans la banlieue sud d’Alep, à Jibreen, à proximité de l’aéroport international de la ville.
Les frappes aériennes israéliennes visant la ville d’Alep, dans le nord-ouest de la Syrie, ont tué vendredi plus de trois douzaines de personnes, principalement des soldats syriens et au moins cinq membres du groupe terroriste Hezbollah soutenu par l’Iran, selon Reuters.
Israël aurait frappé les aéroports d’Alep et de Damas à plusieurs reprises, dans le but d’empêcher l’Iran de faire passer clandestinement des armes via la Syrie vers son mandataire terroriste, le Hezbollah au Liban.
Ces frappes ont eu lieu quelques heures seulement après que des missiles israéliens auraient tué plusieurs terroristes dans un bâtiment de la région de Sayyidah Zaynab, à environ six miles au sud de Damas.
Au moins 12 membres du Corps des Gardiens de la révolution islamique iranienne, dont un haut commandant, ont été tués dans une frappe aérienne en Syrie dans la nuit de lundi.
Israël a frappé des centaines de cibles en Syrie ces dernières années dans le cadre d’un effort visant à empêcher un nouveau retranchement militaire iranien dans le pays. Jérusalem reconnaît rarement de telles attaques.
Le 4 février, le porte-parole militaire israélien, le contre-amiral Daniel Hagari, a révélé que l’IAF avait ciblé plus de 50 sites appartenant au Hezbollah et à d’autres groupes terroristes soutenus par l’Iran en Syrie depuis le massacre du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël.