Un groupe de pression de gauche qui a reçu un financement important de George Soros s’est engagé à dépenser 5 millions de dollars pour tenter de faire capoter la nomination de Brett Kavanaugh à la Cour suprême.
Le réseau d’organisations à la tête de Demand Justice [un titre particulièrement vicieux si l’on songe que son activité principale consiste à nier le droit] a décidé de faire dérailler le processus démocratique qui consiste, pour le Sénat, à auditionner puis à voter sur le candidat choisi par le président Trump pour occuper la place laissée vacante à la Cour suprême après le départ en retraite du juge Kennedy.
- Demand Justice est financé par une association sans but lucratif appelée Sixteen Thirty Fund.
- L’Open Society Policy Center (OSPC), l’une des principales organisations de dons de Soros, fait partie des trois entités qui financent Sixteen Thirty Fund à hauteur de 70% (en 2014).
- L’OSPC est pratiquement indistinct de l’Open Society Foundations (OSF), le réseau philanthropique de Soros. OSPC n’a pas d’employés propres, selon ses formulaires fiscaux de 2016. Les employés de la fondation sont rémunérés pour tout travail effectué pour le compte d’OSPC. Cette rémunération est déterminée par l’OSF et documentée dans les dossiers internes de l’OSF.
- Les documents disponibles au public (1) – mais il faut fouiller pour les dénicher – montrent que moins de cinq donateurs ont donné 13,3 millions de dollars à Sixteen Thirty Fund, ce qui représente 63 % de leurs dons.
- Sixteen Thirty Fund (STF) sert de commanditaire financier pour Demand Justice. En tant que tel, Demand Justice n’est pas tenu de soumettre ses propres déclarations d’impôts ou de divulguer le nom de ses donateurs. STF a enregistré le nom commercial « Demand Justice » auprès du Washington D.C. Department of Consumer and Regulatory Affairs le 2 mai dernier.
- Le Conseil national des Associations sans but lucratif dit que les parrains fiscaux assurent « la surveillance fiduciaire, la gestion financière et d’autres services administratifs » pour ses personnes morales à charge comme Demand Justice. Ainsi, de nombreuses subventions ou dons que DJ reçoit sont attribués par l’intermédiaire du Fonds, toutes deux basées à la même adresse à Washington.
- Les sympathisants peuvent également faire un don à Demand Justice par l’intermédiaire d’ActBlue Civics, une importante plateforme de collecte de fonds pour les causes de gauche.
Compte tenu de cette structure complexe de sociétés écrans du même type que celle qu’utilise le Hamas pour se financer au travers d’associations caritatives parfaitement légales, il est difficile de savoir combien d’argent les donateurs individuels comme Soros ont canalisé vers Demand Justice.
Autrement dit, une organisation fantôme utilise des employés fantômes pour brouiller les cartes. Qui a dit que Soros n’opère pas dans l’ombre ?
Soros est connu pour travailler avec d’autres gauchistes ultra riches pour financer leurs projets favoris. On peut dire sans risque de se tromper que son réseau est étendu. Et c’est sa vraie valeur pour l’extrême gauche : la collecte de fonds pour les groupes de Soros est une façade. L’argent réel est donné par un réseau d’organismes exonérés d’impôts financés par Soros et ses amis.
Autant les frères Koch sont vilipendés à gauche pour financer les conservateurs, autant leurs efforts ne sont rien par rapport au réseau Soros. La différence, c’est que tout le monde sait à peu près combien les frères Koch dépensent et où. Pour Soros et ses amis de l’ombre, le mot d’ordre est « chut! »
© Christian Larnet pour Dreuz.info.
(1) Disclosure forms