Un an du décès d’Elie Wiesel

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Elie Wiesel, qui a perpétué la mémoire de la Shoah et qui a défendu la reconnaissance internationale du mal sous toutes ses formes, avait reçu le Prix Nobel de la Paix en 1986, il est décédé Chabbath 26 sivan 5776 – 2 juillet 2016 à son domicile de Manhattan, à l’âge de 87 ans.

Elie Wiesel est né en 1928 à Sighet en Roumanie, il est le fils de Chelomo et Sarah Wiesel, il a reçu une éducation de Yechiva traditionnelle, son grand-père maternel, Dodi Feig, était un membre de la communauté ‘hassidique de Vishnitz.

Elie Wiesel a été envoyé avec sa famille au camp de travail de Buna Werke (annexe de Auschwitz), avant d’être transféré vers la fin de la guerre dans d’autres camps de concentration, y compris Buchenwald. Son livre « La nuit », publié en 1960, a détaillé la vie déchirante passée dans un camp de concentration à l’âge de quinze ans.

Grâce à ses premiers travaux en tant que journaliste et chroniqueur, il a eu l’opportunité de rencontrer le journaliste Gershon Jacobson, qui lui suggéra d »aller rendre visite au Rabbi de Loubavitch, en 1960.
« Mais je suis un ‘hassid de Vishnitz » avait répondu Elie Wiesel en plaisantant. Gershon Jacobson lui proposa de rendre visite au Rabbi en tant que journaliste, Elie Wiesel accepta et ce fut la première d’une série d’audiences privées et d’une correspondance avec le Rabbi pour les trois prochaines décennies. On a de cette période une lettre du Rabbi à son égard, publiée dans Kountrass l’an dernier, dans laquelle il répond avec beaucoup de tact à la position religieuse de Wiesel après la guerre.

En 1992, Elie Wiesel avait pris la parole au dîner du Congrès de Washington, à l’occasion du 90ème anniversaire du Rabbi. « J’espère toujours me souvenir de ce que j’ai ressenti lorsque je fus introduit dans le bureau du Rabbi il y a une trentaine d’années, et ce que nous nous sommes dit »a raconté Elie Wiesel. « Le temps en sa présence a un rythme différent, on se sent inspiré, on ressent le besoin de s’auto-examiner, de s’interroger sur la quête de soi. En sa présence, rien n’est superficiel, ni artificiel. En sa présence, on se rapproche de son centre de gravité intérieur ».

« Merci au Rabbi, » a continué Elie Wiesel, « un juif devient un meilleur juif, donc un meilleur être humain, ce qui rend ses semblables plus humains, plus accueillants, ouverts à un plus grand sentiment de générosité ».


Source Hassidout.org

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