Le lieu de mémoire ouvert dans l’ancien camp d’extermination nazi, où plus d’un million de personnes sont mortes pendant la Seconde Guerre mondiale, a battu un record de fréquentation pour la deuxième année consécutive.
Un nombre record de 2,32 millions de visiteurs du monde entier se sont rendus en 2019 dans l’ancien camp d’extermination nazi allemand d’Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, a annoncé mardi 7 janvier 2020 le musée du site, à trois semaines des cérémonies du 75e anniversaire de libération de ce symbole de l’Holocauste.
En 2019, le nombre de visiteurs a été supérieur de presque 170 000 par rapport à 2018, qui était déjà une année record.
Environ 81 % de ces visiteurs étaient accompagnés par l’un des 340 guides-éducateurs du musée, selon le communiqué du musée. Ces visites guidées sont disponibles en 21 langues.
67 000 Français ont visité le musée en 2019
Quelque 396 000 Polonais ont visité le site l’an dernier, suivis de 200 000 Britanniques, 120 000 Américains, 104 000 Italiens, 73 000 Allemands, 70 000 Espagnols, 67 000 Français et 59 000 Israéliens.
Ces chiffres restent cependant incomplets, plusieurs personnes visitant le musée dans des groupes multinationaux.
Plus de 900 000 personnes du monde entier suivent le compte du musée sur Twitter, 300 000 sur Facebook, et 80 000 sur Instagram.
Le musée, qui souhaite atteindre un million d’abonnés sur Twitter d’ici le 27 janvier, a demandé à plusieurs personnalités mondiales, dont Bill Gates ou Leonardo DiCaprio, de l’aider à atteindre ce chiffre.
1,1 million de mort à Auschwitz
Le 27 janvier, quelque 200 anciens prisonniers d’Auschwitz et des responsables de plusieurs pays prendront part aux cérémonies du 75e anniversaire de la libération du camp par l’Armée rouge.
Pendant la Seconde guerre mondiale, environ 1,1 million de personnes, dont près d’un million de Juifs, ont été tuées par les nazis dans le camp d’Auschwitz-Birkenau, installé dans le sud de la Pologne occupée, entre 1940 à 1945.
Les autres victimes furent surtout des Polonais non-juifs, des tziganes et des prisonniers soviétiques.
Source www.ouest-france.fr