Durant la nuit de mercredi à jeudi, 6-7 septembre, une attaque taxée d' »exceptionnelle » par des spécialistes israéliens a été menée contre des installations militaires en Syrie. Les média syriens en imputent la responsabilité à Israël, sans qu’aucune confirmation n’ait été donnée de la part de ce dernier pays – comme d’habitude.
La désignation du côté exceptionnel de cette intervention amène à la comparer à l’intervention israélienne, elle non plus non revendiquée, contre une installation dans laquelle se préparaient alors des armes atomiques…
Cet ensemble militaire servait, selon diverses sources, à préparer des armes chimiques au profit de l’armée syrienne régulière et à l’attention du Hezbollah. D’après Amos Yalin, un haut gradé militaire dans le passé, on y fabriquait également des engins explosifs, qui ont provoqué la mort de nombreux syriens.
Cette installation se trouve à Massayaf , dans la contrée de ‘Hama, à une trentaine de kilomètres de la capitale. Deux soldats ont trouvé la mort dans cette attaque, et les installations concernées ont été très gravement endommagées.
Cette attaque survient également deux jours après l’ONU ait rendu ses conclusions : le régime syrien a utilisé 27 fois des armes non-conventionnelles au courant des hostilités dans son pays, dont sept fois durant les derniers mois.
Si tout cela est exact, cela serait enfin une réaction de l’Occident, qui s’était engagé à empêcher de telles conduites de la part du régime syrien, et n’a jamais rien fait, que ce soit Obama, ou même Trump. Que dire, si seule Israël se sent suffisamment concernée pour intervenir ? Sur le plan moral, en tout cas, cette action était plus que souhaitable.