Adamker a déclaré que l’appel avait eu lieu il y a environ trois semaines, et que le responsable lui avait affirmé que ses tweets et ses déclarations à l’antenne avaient « franchi une ligne rouge ». Le journaliste a précisé que l’objectif de l’appel était de lui transmettre un message menaçant, selon lequel il devait réduire ses critiques avant que le parquet n’agisse contre lui.
Pendant le débat en plateau, les participants se sont demandé pourquoi Adamker s’abstenait de révéler l’identité de la personne qui l’avait contacté. « Nous protégeons ici un système corrompu qui continue de faire peur aux journalistes et d’agir comme bon lui semble », a déclaré un intervenant.
Adamker a répondu qu’il avait choisi de ne pas dévoiler de noms ou de détails supplémentaires, bien qu’il s’agisse d’une personne issue de l’un des bureaux les plus influents du parquet.
Selon Adamker, ce genre de comportement n’est pas nouveau et s’est répété ces dernières années. Il a souligné que, depuis les enquêtes liées au dossier 4000 et le dépôt des actes d’accusation contre le Premier ministre, les méthodes du parquet suscitent des interrogations importantes. Il a ajouté que l’appel qu’il avait reçu reflétait une tentative d’intimidation visant à faire taire les journalistes qui expriment des critiques légitimes.
Pour quiconque n’a pas encore compris comme cela marche dans le pays…