Les services de sécurité palestiniens, sous la direction d’Abou Mazen, ont récemment joué un rôle crucial dans la prévention de 35 attentats terroristes majeurs en Israël, selon un rapport de « Kan ». Après une tentative d’attentat suicide à Tel Aviv, la première en plusieurs années, ces forces ont pour la première fois depuis le 7 octobre publié une déclaration soulignant leur « pleine coopération » avec les agences de renseignement israéliennes dans la lutte contre le terrorisme.
Be’hadré ‘Harédim
Au cours de la semaine écoulée, les forces de sécurité palestiniennes ont démantelé plusieurs laboratoires de fabrication d’explosifs, découvrant ainsi 35 bombes prêtes à l’emploi. Ces engins, similaires à celui qui a explosé dans les mains d’un kamikaze à Tel Aviv, ont été trouvés dans différents endroits : 15 à Jénine et 20 dans les villages du nord de la Samarie, près de Naplouse.
Les sources du renseignement israélien confirment que la collaboration avec les services de renseignement palestiniens, le Shin Bet, et l’armée israélienne n’a jamais cessé, même si l’Autorité palestinienne a souvent évité de rendre publique cette coopération pour des raisons politiques internes. En effet, bien que critiquée par certains politiciens israéliens pour une prétendue « complicité avec le terrorisme », cette discrétion permet à Abou Mazen de se protéger contre les accusations de trahison émanant des factions palestiniennes radicales, qui le considèrent comme un « pantin d’Israël ».
L’explosion à Tel Aviv a suscité une vive inquiétude parmi les services de sécurité israéliens, conduisant Tsahal à saisir des centaines de tonnes d’engrais azoté dans les territoires palestiniens, un matériau couramment utilisé pour fabriquer des explosifs. Toutefois, les experts s’accordent à dire que la clé de la prévention des attentats-suicides réside dans la coopération continue avec les services de renseignement palestiniens.
Cette collaboration étroite démontre l’importance des efforts conjoints pour maintenir la sécurité et prévenir les attaques, malgré les tensions politiques sous-jacentes. La lutte contre le terrorisme reste un défi complexe, nécessitant une vigilance constante et une coopération discrète mais efficace entre les différentes forces de sécurité de la région.
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