SI L’ADMINISTRATION BIDEN CHOISIT LE DÉSHONNEUR, ELLE AURA LA GUERRE
écrit par Fiamma Nirenstein
N’est-il pas merveilleux que l’Iran ait annoncé qu’il était prêt à envoyer des émissaires aux négociations de Doha en cours entre Israël et le Hamas ? Quelle belle initiative. Quelle belle initiative humanitaire sans frontières.
Ce qui est encore plus émouvant, c’est la promesse de l’Iran selon laquelle si un « accord » – c’est-à-dire une capitulation totale d’Israël face aux exigences du Hamas – est conclu, l’Iran s’abstiendra d’attaquer Israël. Ou peut-être qu’il reportera simplement cette attaque…
Il va sans dire que la réalité n’est pas aussi belle. Avec leur « offre » de participer aux négociations, les mollahs ont prouvé de manière concluante que le Hamas est leur employé salarié. Maintenant, comme il a aidé à organiser le massacre du 7 octobre, l’Iran veut gérer toute cette horrible comédie du début à la fin.
L’administration Biden pourrait malheureusement jouer le jeu. Elle semble tout à fait satisfaite de laisser le Hamas jouer ses jeux évidents : repousser sans cesse un accord tout en laissant toujours la porte ouverte. Pour l’administration Biden, cette entaille représente l’espoir d’éviter une guerre régionale en apaisant – une fois de plus – le terrorisme.
Quant au prix à payer – une nouvelle victoire pour le réseau maléfique de terroristes régionaux et mondiaux de l’Iran – l’administration ne semble pas s’en soucier. Tout ce qu’elle voit, c’est la perspective de voir les missiles iraniens se diriger vers Israël déclencher une guerre régionale, comme si les capitulations incessantes de l’administration n’avaient pas rendu une telle attaque plus ou moins probable. Oui, les États-Unis ont envoyé leurs navires de guerre dans la région, mais l’administration a clairement fait savoir depuis longtemps que – même si elle pouvait le faire du jour au lendemain – elle ne prendra jamais de mesures décisives pour mettre fin une fois pour toutes à la menace iranienne.
En permettant à l’Iran de détenir toutes les cartes, l’administration trahit sa véritable ambition : retarder d’une manière ou d’une autre la confrontation avec l’Iran en convaincant Israël de signer pour la défaite ; tout cela pour éviter une guerre qui, selon l’administration, pourrait nuire aux chances d’élection de la vice-présidente Kamala Harris en novembre.
C’est avant tout une absurdité. Si le Hamas obtient ce qu’il veut grâce au soutien de l’Iran et à la lâcheté de l’administration, Israël n’aura d’autre choix que d’agir de manière décisive pour rétablir la sécurité de ses citoyens, renvoyer ses réfugiés dans leurs foyers et venger les dommages causés à sa population et à ses infrastructures. Comme l’a dit Churchill : « On vous a donné le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre. »
Il n’a jamais été aussi clair que lorsque le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affirme que les croyances irrationnelles et le défaitisme absurde sont en fin de compte futiles et autodestructeurs, il défend non seulement Israël mais le monde entier contre la menace terroriste globale que représente l’Iran. Détruire cette menace est le seul moyen d’éviter la guerre que l’administration américaine redoute tant mais qu’elle devra mener si elle ne s’oppose pas enfin aux mollahs.